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de hauts talus d’ajoncs, mais, par les brèches des champs, l’œil plonge au passage sur de magnifiques horizons.
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de hauts talus d’ajoncs, mais, par les brèches
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des champs, l’œil plonge au passage sur
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de magnifiques horizons. Quand par exemple
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au delà de Kervenan, on voit onduler toute
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le Menez-Bré, le spectacle est très beau. Puis
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à d'autres instants, après Kermaria, on est sous
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les arbres, comme si on traversait une avenue
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de parc. A Lannion, Lebeau me quitte et je
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bruissante à gauche de la gare.

Version du 28 octobre 2018 à 22:23

de hauts talus d’ajoncs, mais, par les brèches des champs, l’œil plonge au passage sur

de magnifiques horizons. Quand par exemple

au delà de Kervenan, on voit onduler toute la ligne lointaine des collines dominées par le Menez-Bré, le spectacle est très beau. Puis à d'autres instants, après Kermaria, on est sous les arbres, comme si on traversait une avenue de parc. A Lannion, Lebeau me quitte et je prends seul le train pour Plouaret. Là-bas, je débarque pour apprendre que le train de la grande ligne à 54 minutes de retard. Heureusement, le temps s'est mis au beau. Je descends dans le joli soleil d'octobre vers le mystérieux petit ravin où coule une eau si bruissante à gauche de la gare.