Différences entre versions de « 3:30:1529 »
(Page créée avec « soir Le vent souffle de plus en plus fort, la mer par paquets balaye la jetée. J'ai téléphoné les pieds dans l'eau depuis la cabine située sur le port ! Les fenêtres... ») |
|||
| Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
soir |
soir |
||
Le vent souffle de plus en plus fort, la mer par paquets balaye la jetée. J'ai téléphoné les pieds dans l'eau depuis la cabine située sur le port ! |
Le vent souffle de plus en plus fort, la mer par paquets balaye la jetée. J'ai téléphoné les pieds dans l'eau depuis la cabine située sur le port ! |
||
| + | |||
| − | Les fenêtres battents, les portes grincent le lampadaire du quai, mal assuré sur son pied unique, prodigue une lumiére ballottante. Les bateaux aliqués contre la jetée surgissent et disparaissent à une vue au rythme saccadé du gros poumon qui les supporte. La mer halète ici. |
||
| + | Les fenêtres battents, les portes grincent, le lampadaire du quai, mal assuré sur son pied unique, prodigue une lumiére ballottante. Les bateaux alignés contre la jetée surgissent et disparaissent à une vue au rythme saccadé du gros poumon qui les supporte. La mer halète ici. |
||
| − | Je sais, pour l'avoir vue libre cet aprés midi à la Fosse, que ce qui bat ici n'est que le prolongement soumis de ce grand souffle. |
||
| + | Je sais, pour l'avoir vue libre cet après midi à la Fosse, que ce qui bat ici n'est que le prolongement soumis de ce grand souffle. |
||
| − | La Fosse on y descend depuis la légue par un chemin étroit, pentu et sinueux taillé à travers les buissons d'angélas, de ronces, de genéts.. et creusé dans la roche sur l'essentiel de son parcours. |
||
| + | |||
| − | Chemin griffe et difficile qui ne laisse à mon regard d'autre possibilité que de fixer le bout de mes pieds-précieux appendice qui demande une surveillance étroite à qui veut connai |
||
| + | La Fosse on y descend depuis la Lèque par un chemin étroit, pentu et sinueux taillé à travers les buissons [d'Agélas ?], de ronces, de genêts.. et creusé dans la roche sur l'essentiel de son parcours. |
||
| + | Chemin griffu et difficile qui ne laisse à mon regard d'autre possibilité que de fixer le bout de mes pieds, précieux appendice qui demande une surveillance étroite à qui veut connai |
||
Version actuelle datée du 15 septembre 2017 à 14:54
soir Le vent souffle de plus en plus fort, la mer par paquets balaye la jetée. J'ai téléphoné les pieds dans l'eau depuis la cabine située sur le port !
Les fenêtres battents, les portes grincent, le lampadaire du quai, mal assuré sur son pied unique, prodigue une lumiére ballottante. Les bateaux alignés contre la jetée surgissent et disparaissent à une vue au rythme saccadé du gros poumon qui les supporte. La mer halète ici. Je sais, pour l'avoir vue libre cet après midi à la Fosse, que ce qui bat ici n'est que le prolongement soumis de ce grand souffle.
La Fosse on y descend depuis la Lèque par un chemin étroit, pentu et sinueux taillé à travers les buissons [d'Agélas ?], de ronces, de genêts.. et creusé dans la roche sur l'essentiel de son parcours. Chemin griffu et difficile qui ne laisse à mon regard d'autre possibilité que de fixer le bout de mes pieds, précieux appendice qui demande une surveillance étroite à qui veut connai