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Version du 19 février 2017 à 17:06
une dévotion très ancienne.
A la bibliothèque, au retour de notre voyage ce lundi après-midi, 21 février. Elle est très intéressante, cette bibliothèque du cercle de Morlaix, avec une foule de vieux volumes. J'y trouve un recueil de poésies tout à fait intéressant pour les notes qu'il contient. Titre : Chants armoricains, ou Souvenirs de Basse Bretagne, par M. Boucher de Perthes, Paris, Treuttel et Wurtz, libraires, 1831. L'auteur dit dans sa préface qu'il y réunit "quelques traditions recueillies sur les lieux quelques souvenirs d'un très long séjour en Basse-Bretagne". Ce livre est antérieur à la [Villemarque ?], antérieur à [Souvestre ?] et j'y trouve des notes très curieuses dont voici quelques extraits :
p. 8 " Au château de Tonquédec, on aperçoit une jeune fille vêtue de blanc se promenant sur les ruines ; ce n'est pas la nuit qu'elle apparaît mais quand le soleil brille : on la voit alors de fort loin ; dès qu'on s'approche, elle s'éloigne. Dans un autre château du voisinage (Coulfrek (?)), au fond d'une vitrine desséchée, est un objet d'une blancheur éblouissante qui change continuellement de place. Un jour, dit-on, on y trouva le squelette d'un enfant, et l'on saisit un animal blanc, dont les yeux avaient un éclat extraordinaire : il refusa de boire et de manger, et disparut tout à coup entre les mains de ceux qui l'avaient pris... A Penanru, près de Morlaix, on entent quelquefois un bruit semblable à celui que produirait un marteau sur une pierre ; on dit que c'est un esprit qui rend ces sons, on l'appelle le casseur de pierres".