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dit Le Rouzic, tout flambant dans son beau |
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+ | statue de St Cornély avec les deux tableautins |
Version du 11 avril 2017 à 10:26
142 Rencontré au Musée M. Keller l'Alsacien type, qui a provoqué les fouilles du Mt St Michel et qui continue de s'y intéresser de toute son âme et de toute sa bourse. Sur la place, il me présente à Le Scour, un douanier léonard qui a pris sa retraite ici et y compose des poésies bretonnes, a la double vue et est un sourcier renommé. Nous avons commencé par aller voir dans la petite cour triangulaire, au bout de la maison blanche de la fabrique, où l"on enferme les bêtes qui aspirent à la bénédiction. Hélas ! elle est presque vide : rien qu'une petite vachette et un veau minuscule qui se tournent le dos. "La fois s'en va", comme dit Le Rouzic, tout flambant dans son beau costume noir au collet de velours relevé et où, sur le parement de velours, le violet de la palme prend vraiment tte sa valeur. Même à Carnac tombe le crépuscule des Dieux. Il est vrai que le curé aura soin, selon Le Rouzic, de faire venir ses propres vaches pour corser un peu l'affaire et tâcher de donner le change. Les gens de la fabrique se tiennent dans la maison pour recevoir les offrandes en argent. - Il n'y aura pas de bêtes, dit une femme, près de moi. Beaucoup trop de bourgeois pour contempler le spectacle. Ainsi, les animaux que des gens amenaient tout le long des routes ne visaient que le champ de foire ; elles venaient se faire vendre, non se faire bénir. - Deux vaches apparaissent, puis une troisième (ce ne sont pas les vraies, à moins qu'elles ne soient arrivées plus tard). Des femmes les tiennent par le licol, près du porche vert que domine la statue de St Cornély avec les deux tableautins