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Version du 4 novembre 2020 à 14:31

208 Journal (2 octobre 1841) 209

Un roi d'Axum que la tradition nomme melesay ravagea ce daga : puis vint l'invasion des Gallas (Grañ) puis les Scho et aucun chrétien ne l'a plus habité quoique les villages du daga occidental et parallèle occupé par les fils de gouzay conservent un droit de propriété [sur ?] diverses portions de Kohayto et vendent le droit de paturage aux Seho. En me parlant de la décadence de ce daga et reférant aux ravages d'Oubi dans Akole on me dit que si une pareille invasion venait en peu d'années la province ne serait plus habitée.

Quoiqu'il en dit nous partimes le 20 Sept.re à 3h.25 (du Xl B) du hameau saho örör et marchant à 4 milles par heure arrivames à 4.h0 à Sitinko (?) petit creux où le caykh [sténographie ?] enterré dans la route 204 δ trouva de l'eau. Près de là à droite sont les ruines d'une petite maison à pierres sèches, sur une elevation qui commande la vue des prairies. à 4h.25 nous arrivames à un monument fort simple et beau qui confirme mieux que tout autre chose ce que l'on dit de l'ancienne prospérité de ce daga. C'est un vaste creux borné sur trois cotés vers la pente qui emmenait les eaux on l'a barré par un mur qui occupe toute la largeur du creux et a 107 pas ou environ 67 mètres de long de A en E [croquis] mais la mesure étant faite sur un sol couvert de debris n'est pas rigoureuse. la partie la plus profonde en C a auj. trois mètres environ au dessus des débris de chaque coté sont trois pierres saillantes trop eloignées entr'elles pour être des degrés et qui ont pu servir à appuyer des vis d'Archimède ou peut-être à porter des escaliers de bois en B et D sont les vestiges de larges portes celle en D presque détruite. La citerne est ouverte en I où l'élevation du terrain empêche l'eau d'echaper. De G et F [en ?] I le contour est irrégulier. en H sont les deux murs d'une maison la plus gr. que j'aie vue sur ce daga. on me dit que là demeurait le gardien de l'eau. les murs sont en pierres sèches. Ce qu'il y a de plus remarquable dans ce travail [croquis] c'est la régularité de l'assemblage et la dimension des pierres. Tout a été taillé au marteau car il faut se rappeler que le grès blanc se delite à la longue sous les influences de l'athmosphère. Les assises J et L ont environ trois decimètres de haut : l'assise intermédiaire K a env. 8 centimètres. Il n'y a pas de mortier mais les joints sont bien rapportés. Le roc de grès blanc forme le fond de cette citerne. elle se nomme söfora.

maryam wak'hayro β

Partis de là à 4h.4 ; à 4h.5 arrivé aux 6 colonnes de maryam wak'hayro. Elles sont [croquis] les plus hautes que j'aie vues. elles sont au centre d'une surface de roc [vêtu ?] en très-peu de terre et D. Kahsay ayant campé là mit son trou sur un siège grossier de pierres en O. La colonne B est tombée et brisée en plusieurs morceaux. Les autres (qui doivent être égales en section car je dessine de mémoire) ont pour coupe un parallèlogramme à pans coupés et dont le grand axe = 4 decimetres à peu 83 κ près. La hauteur des colonnes est 3.5 metres environ. Leur section et leurs chapiteaux un peu gatés par les saisons sont tout à fait analogues aux tronçons d'Adulis ce qui me confirme dans l'idée que ces restes d'eglises chrétiennes comme dit la tradition doivent leur naissance à l'époque païenne. en A est une pierre avec un trou profond de près de un décimètre et large de 3 à 4 que les seho appellent