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avant le moulin, à gauche, vers le quai. On le prolonge, ce quai. On cerne des vases qui vont s'assécher. Je suis le couronnement de la maçonnerie neuve, un sentier de pierre de taille, en surplomb sur la rivière à mer basse. Rien qu'un navire accosté au quai d'en face. Personne. On s'habille encore pour la fête, ou pour la messe en attendant la fête. Au bout du quai interminé, je grimpe un sentier qui mène à une toute jeune pinède. Et je remarque pour la première fois que les pins, les jeunes pins en tout cas, ont comme des fleurs, des fleurs d'un rouge orangé, quasi vermillon. Tous les bouts de branches sont fleuris de ces houpettes, embryons je pense, des futures pommes. Il fait très bon dans ce sentier, avec des profondeurs d'un vert sombre à droite et à gauche. Ma rêverie close, je reprends un sentier qui me mène à une route entre des murets de pierres sèches : une route de campagne comme il y en a beaucoup dans ces environs, très verte, très ombragée. Et je tombe sur la place de l'ancienne bourgade de Lambour. Quelques chaumes aux airs vieux, effrités, déchus, entourent cette place déserte dont le centre est occupé par un puits en pierres de taille, rond, descellé, très ancien, contemporain de l'époque où la bourgade fut découronnée de son titre de paroisse. Je reviens vers Pont- Labbé par la grand' route et j'entre dans l'enclos planté de frênes séculaires qui font