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L'herbe est [dense et drue?] sous les pins. Nous nous
 
L'herbe est [dense et drue?] sous les pins. Nous nous
 
y étalons un instant. Il est si gracieux, ce ravin
 
y étalons un instant. Il est si gracieux, ce ravin
avec les bois de [Cuverville?] sur l'autre pente,
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avec les bois de Cuverville sur l'autre pente,
le frémissement des peupliers au dessus du pré
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le frémissement des peupliers au dessus du [pré?]
vert qui [dévale] et le chemin creux au-dessous
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vert qui [dévale?] et le chemin creux au-dessous
 
si profond, que Robert imaginait que
 
si profond, que Robert imaginait que
 
c'était le lit du ruisseau !... Nous remontons ensuite
 
c'était le lit du ruisseau !... Nous remontons ensuite
le vieux chemin de [Pellinec?], noir sous les
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le vieux chemin de Pellinec, noir sous les
 
arbres, et à gauche le fossé extraordinairement
 
arbres, et à gauche le fossé extraordinairement
 
moussu, d'une mousse si verte qu'elle
 
moussu, d'une mousse si verte qu'elle
en est quasi [illisible?], un velours merveilleux
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en est quasi [illisible], un velours merveilleux
 
qui fait une caresse humide quand on le
 
qui fait une caresse humide quand on le
 
frôle au passage de la main. Au sortir
 
frôle au passage de la main. Au sortir
 
de la grande ombre des arbres, le petit [palier?]
 
de la grande ombre des arbres, le petit [palier?]
verdoyante, la route herbeuse ; au haut
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verdoyante, la route herbeuse ; [en?] haut
[du?] soleil qu'on est tout étonné de retrouver
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du soleil qu'on est tout étonné de retrouver
 
après ces ténèbres de sous-bois. Et nous
 
après ces ténèbres de sous-bois. Et nous

Version du 11 novembre 2018 à 14:36

72 passons non loin de chez Mendal, puis tournons à gauche par le chemin qui gagne le sémaphore en longeant du menhir et des roches disposés en forme de cromlec'h. Au sémaphore, nous suivons la grand'route jusqu'à la fontaine de [blanc], parce que je voudrais refaire le vieux chemin à moitié ruisseau par où j'allais autrefois avec papa rendre visite au frère de M. Calvez. Ns passons devant un curieux manoir à gauche de la route, puis, une fois dépassée la maison de M. Calvez, dont on a muré la porte à plein cintre donnant autrefois accès dans la cour, nous grimpons avec la route, vers le sémaphore. Deux poulains, dans un champ, nous tendent au-dessus de la barrière, leur museau à caresser. Nous tournons vers le bois de pin dominant le chemin creux et le vallon de Gonver. L'herbe est [dense et drue?] sous les pins. Nous nous y étalons un instant. Il est si gracieux, ce ravin avec les bois de Cuverville sur l'autre pente, le frémissement des peupliers au dessus du [pré?] vert qui [dévale?] et le chemin creux au-dessous si profond, que Robert imaginait que c'était le lit du ruisseau !... Nous remontons ensuite le vieux chemin de Pellinec, noir sous les arbres, et à gauche le fossé extraordinairement moussu, d'une mousse si verte qu'elle en est quasi [illisible], un velours merveilleux qui fait une caresse humide quand on le frôle au passage de la main. Au sortir de la grande ombre des arbres, le petit [palier?] verdoyante, la route herbeuse ; [en?] haut du soleil qu'on est tout étonné de retrouver après ces ténèbres de sous-bois. Et nous