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Version du 14 octobre 2018 à 15:48
41 décédée en son hermitage à Jérusalem, le 5 juillet 1881,, à l'âge de 42 ans ». Au sud de l'église un calvaire daté de 1805 : 3 personnages assez frustes : Christ, Vierge et St Jean — Derrière ce calvaire, contre le mur du presbytère, ancienne chapelle funéraire, à porte gothique, avec deux fenêtres jadis à barreaux de fer. A chaque coin des anges tenant des écussons.
Au levant de l'église, autre calvaire, sur une petite place. Je prends par là un délicieux chemin creux qui descend dans une vallée étroite et je tombe sur la route de Lannion à Louannec par Le Rusquec, celle que j'ai suivie autrefois avec Emile Lachiver. C'est là, au bas, que se trouve la rue et le quartier faubourien, dits de Porz- Anken, un nom que j'aurais dû noter dans la « Légende de la Mort ». A droite une petite place où s'élève une maison étrange, toute ornée de sculptures pseudo-Renaissance. Sur un écusson, dans la façade, je lis cette inscription : « Merrér, sculpteur » Et je suis ravi de la découverte. C'est donc ici qu'habitait le fameux Fulup ar Merrer, l'artiste en [bois?], à qui le [vieil?] Hernot à ses débuts, confia les boiseries de l'église de Lanvellec ; et c'est aussi sans doute ici à la maison où la vieille tradition place l'histoire du bonhomme qui chercha, tout
nu, un refuge parmi les saints de
Fulup. — Revenu par le Marhallac'h, puis, derrière la Retraite.