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+: nous avons aussi retrouvé aux abords de cet établissement quelques parties d’aqueduc qui aboutiraient et dont nous avons étudié le cheminement dans l’intérieur de la ville, car les 4 que nous possédions n’ont été reconnues jusqu’ici d’une manière certaine que depuis leur point de départ jusqu’à leur rentrée dans notre cité.
 
+: nous avons aussi retrouvé aux abords de cet établissement quelques parties d’aqueduc qui aboutiraient et dont nous avons étudié le cheminement dans l’intérieur de la ville, car les 4 que nous possédions n’ont été reconnues jusqu’ici d’une manière certaine que depuis leur point de départ jusqu’à leur rentrée dans notre cité.
# : nous pouvons ajouter que les archives départementales mentionnent dès le XIIIe siècle deux maisons situées dans la rue [illisible]
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# : nous pouvons ajouter que les archives départementales mentionnent dès le XIIIe siècle deux maisons situées dans la rue [illisible] sous le nom de maison des Etuves.

Version actuelle datée du 4 février 2019 à 14:16

ont permis de faire les nombreux échantillons retrouvés étaient grecs et les caissons paraissent avoir été décorés par des peintures plates avec bandes et filets rehaussées par une sorte de dessins [gironnés ?] en mosaïques lilas et blanc. Toutes trois aussi possédaient : piédestaux, stylobates, cimaises et moulures diverses en pierres et en marbres de différentes natures et de couleurs variées. Parmi les objets trouvés dans les déblais le long des murs il est une espèce de poterie [bien ?] vernie et faite au tour dont nous possédons plus de 300 exemplaires ; leur usage est, pour le moment encore indéterminé, malgré nos recherches ; mais il pourrait se faire qu’ont reconnu en elles de petits chandeliers destinés à l’éclairage et que l’on plaçait sur les cimaises des stylobates. Je passe sous silence, Messieurs, bien d’autres pièces qui entraient certainement dans la construction, tels que verre, agrafes de fer, clous, pattes, etc ; j’en parlerai dans l’ouvrage complet sur nos thermes ; alors aussi j’indiquerai les divers gisements d’où sont sortis les marbres Pyrénéens et d’Italie ainsi que les différents calcaires employés, et j’y joindrai les analyses des matériaux de construction ainsi que les déterminations des nombreux coquillages dont nous avons parlé plus haut. D’après les données certaines que nous fournirons plus tard, ces vastes salles déjà décrites étaient surmontées d’un premier étage. Nous sommes aussi en voie de découvrir les dépendances considérables qui y étaient annexées ; elles n’avaient, d’après les fondations maintenant connues, qu’un rez-de-chaussée. Je les ai figurées sur le plan en détail manuscrit. Vous me demanderez peut être, Messieurs, pourquoi nous affirmons si nettement que les substructions dont j’ai l’honneur de vous entretenir sont celles des thermes ? c’est que nous connaissons l’emplacement de deux baignoires ; nous savons par où elles étaient alimenté ; et nous possédons 15 mètres de canalisations de sortie de leurs eaux (+). (#)De plus nous avons recueilli dans les restes de démolitions Romaines deux fragments de petits bas reliefs sur lesquels on voit encore un trident ; enfin le mode de décoration avec coquillages mosaïques et peintures est entièrement semblable à celui des thermes de Pompéï [illisible] ne peut laisser aucun doute sur ce que nous avançons



+: nous avons aussi retrouvé aux abords de cet établissement quelques parties d’aqueduc qui aboutiraient et dont nous avons étudié le cheminement dans l’intérieur de la ville, car les 4 que nous possédions n’ont été reconnues jusqu’ici d’une manière certaine que depuis leur point de départ jusqu’à leur rentrée dans notre cité.

  1. : nous pouvons ajouter que les archives départementales mentionnent dès le XIIIe siècle deux maisons situées dans la rue [illisible] sous le nom de maison des Etuves.