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l'avait mise à sécher.
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- Ça, voyons, si je pourrais lire du breton.
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la déchiffrer. C'était la gwerz de
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la Citadelle d'Anvers. Elle était imprimée :
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c'étaient deux frères qui parlaient.
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Zonj, ma breur, citadel Anvers
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Zo gant ar Franç commerret
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Digant an Europe en antier
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[Ac'h?] ê ar Franc a [doujer?]

Version actuelle datée du 15 novembre 2018 à 22:28

178 les trois quarts du temps la chemise hors de la culotte, trous au derrière et trous aux genoux. Avant de venir à Penvénan il allait faire la classe de maison en maison et on lui donnait cinq sous par mois pour faire la classe à chaque enfant. Il n'avait pas grande instruction, mais tout de même on l'appelait skolaer.

A Roc'h [au Nick ?] il y avait deux sœurs [pile-pavé ?], à mouchoirs blancs, qui filaient tout le jour et faisaient la classe et le catéchisme le soir, quand les enfants revenaient de garder les vaches. Marie Cinthe y a été pendant neuf mois : cela lui avait coûté nao real. On lisait des gwerz bretonnes. Marie-Cinthe avait trouvé une gwerz, en lavant, tombée de la poche de quelqu'un et elle l'avait mise à sécher.

- Ça, voyons, si je pourrais lire du breton.

Après sept épelages, elle parvint à la déchiffrer. C'était la gwerz de la Citadelle d'Anvers. Elle était imprimée : c'étaient deux frères qui parlaient. L'un disait :

Zonj, ma breur, citadel Anvers en Aljer factirizet (?)

Couls a he Constantin ennhi Zo gant ar Franç commerret

Digant an Europe en antier [Ac'h?] ê ar Franc a [doujer?]