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- Quelques pièces historiques du Cap Vert, par

P. LAFORGUE, (Bull 1924, p. 728)

- Sur la découverte du paléolithique ancien à Dakar, par Th. MONOD (Bull. 1938, p. 518)

- Contribution à la préhistoire du Cap Vert, par

P. LAFORGUE et R. MAUNY (Bull. 1938, p. 523 - 543.)

Et c'est tout... C'est peu, si l'on considère à quel résultat on en est arrivé : à part la découverte du paléolithique ancien à Fann, on ne connait en gros qu'une seule industrie, caractérisée par les demi-lunes et qu'on ne sait où placer.

Pour HUBERT, "on n'a rien signalé d'aussi fruste en Afrique Occidentale" (Bull, 1922, p 389). Pour LAFORGUE et MAUNY, cette industrie est mésolithique et néolithique, et on l'attribue à des guerriers - chasseurs. Très peu de gisement sont connus :

Le Champ de Courses de Dakar, cité par Laforgue en 1922, était connu dès avant la guerre de Waterlot (1905) et du Cdt Raynal (1913). Voir Rouch " Sur les Côtes du Sénégal et de la Guinée, Paris, 1925, p. 58

L' Anse Bernard avait fourni "quelques pièces historiques du Cap Vert" à M. LAFORGUE. Waterlot signale en 1909 dans son rapport les grottes préhistoriques de Thiès.

Le gisement des Mamelles, découvert par M. WATERLOT (3) et qui n'a pas pu être identifié depuis, a fourni des pièces sahariennes (1922). Dès 1909 M. Waterlot pressent que "Rufisque et Pout fourniraient surement d'importantes récoltes archéologiques".

Les dunes, entre Rufisque et Sangalkam ont fourni en 1922 à M. HUBERT, l'industrie à demi lunes sur laquelle est écrit son article. (2)

Les gisements situé à ouest de Hann étaient connus de M. WATERLOT, (1905 - 1907) ainsi que ceux de Rufisque. C'est là qu'il m'initia en 1938 à la préhistoire africaine (j'en faisais en France depuis 1925 environ en Touraine, mais... de la française)

Au cours de 1938 et 1939 j'avais visité les gisements de Hann, de Rufisque, découvert les très riches gisements de Bel-Air (4) (1938), ceux de M'Bao (5) (Pâques 1939), de Sébikotane - Barrage Ponty (Mai 1939), de Tiaroye - Camp - haches polies - et Tiaroye Ko - néolithique récent (octobre 1939), et quelques autres petits gisements sans grande importance.

(2) Le Lt. Desplagnes cite dans son "Plateau Central Nigérien" (1907), p 32, Note 1, les gisement de Rufisque : "Sénégal à N'Diakan, près Rufisque, 6 à 7 km N.E" (sans doute N'Diago actuel)

(3) M. Waterlot a été affecté à l'imprimerie de Gorée du 31-12-1904 au 16-3-1907 - Il n'a pas été affecté à Dakar depuis. Mais il y est revenu en mission en 1938 ; c'est alors que nous fîmes connaissance- et qu'il me fit visiter les gisements de Hann et de la bande Rufisque-Keur Diailo - Mort le 1-7-1939

(5) Inexacte. M. Waterlot le connaissait déjà. (voir l'article de M. Vaufrey de 1946, p 23)

(4) Lors de la découverte du rapport Waterlot, qui se trouvait dans les archives du Personnel, par mes soins, le 7-10-1942, je me suis aperçu qu'il les connaissait déjà. (B)

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-- Quelques pièces historiques du Cap Vert, par P. LAFORGUE, ( Bull, 1924, p. 28 )
--Sur la découverte du paléolithique amenées à Dakar, par Th. MONOD ( Bull. 1938, p. 518 )
+- Quelques pièces historiques du Cap Vert, par
-- Contribution à la préhistoire du Cap Vert, par P. LAFORGUE et R. MAUNY ( Bull. 1938, p. 523, p. 543. )
+ P. LAFORGUE, (Bull 1924, p. 728)
-Et c'est tout...C'est pour, si l'on considère à quel résultat on en est arrivé : à part la découverte du paléolithique amené à [Fassu], [...] connait en gros qu'une seule industrie, caractérisée  par les silex. Lames et qu'on ne sait où placer.
-Pour HUBERT, "on n'a rien signalé en Afrique Occidentale" ( Bull. 1922, p. 389 ).
+- Sur la découverte du paléolithique ancien à Dakar,
-Pour LAFORGUE et MAUNY, cette industrie est néolithique et on l'attribut à des guerriers.
+par Th. MONOD (Bull. 1938, p. 518)
-Très peu du gisement sont connus :
-Champ de Courses de Dakar, cité par Laforgue en 1922, était connu dès avant la guerre de et du Combat Royal ( 1913 ). Voir Rouch " Sur les Côtés du Sénégal et de la [...] Paris, 1925, p. 58
+- Contribution à la préhistoire du Cap Vert, par
-L'A... Bernard avait fourni quelques historiques du Cap Vert à M. LAFORGUE. Waterlot signale en 1909 dans son support les grottes préhistoriques de Thiès.
+ P. LAFORGUE et R. MAUNY (Bull. 1938, p. 523 - 543.)
-Le gisement des manuelles, découvert par M. Waterltot (3) et qui n'a pas pu être identifié  depuis, a fourni des pièces sahariennes (1922). Dès 1909 M. Waterlot [...] entre [Rufiqin] et Sangalkam ont fourni à M. HUBERT l'industrie à demi limes sur laquelle est écrit son article. (2)
-Les gisements situé à ouest de Hann étaient connus par M. WATERLOT ; (1905) (1907) ainsi que ceux de Rufisque.
+Et c'est tout... C'est peu, si l'on considère
-C'est lui qui m'initia en 1938 à la préhistoire africaine (j'en faisait en France depuis 1925 environ, en Tourenne, mais...de la française)
+à quel résultat on en est arrivé : à part la
-Au Cours de 1938 et 1939 j'avais visité les gisements de Hann, du Rufisue, découvert les très riches gisements de Bel-Air (4), et quelques autres petits gisements sans grande importance.
+découverte du paléolithique ancien à Fann, on ne
-(2) Les L i des plaques cités dans son "Rerum cultural nigrorium" (1907), p. 32 note 1, les gisement de Rufisque : " Sénégal à Dakar, près Rufisque, [...]
+connait en gros qu'une seule industrie, caractérisée
-(3) M. Waterlot a été affiché à l'imprimerie le Gorie du 31/12/1904 - 16/03/1907 - Il n'a pas été affecté à Dakar depuis. Manichy est revenu en mission en 1938 ; c'est alors que nous fîmes connaissance-
+par les demi-lunes et qu'on ne sait où placer.
-(5) [...] Waterlot le connaissait déjà.
-(4) Lors de la découverte du rapport Waterlot, quise trouvait dans les archives du [...] par des souris, le 7-10-1942, je me suis aperçu qu'il connaissait déjà.
+Pour HUBERT, "on n'a rien signalé d'aussi fruste
+en Afrique Occidentale" (Bull, 1922, p 389). Pour
+LAFORGUE et MAUNY, cette industrie est mésolithique et
+néolithique, et on l'attribue à des guerriers - chasseurs.
+Très peu de gisement sont connus :
+Le Champ de Courses de Dakar, cité par Laforgue
+en 1922, était connu dès avant la guerre de Waterlot (1905)
+et du Cdt Raynal (1913). Voir Rouch " Sur les Côtes du Sénégal et de la Guinée, Paris, 1925, p. 58
+L' Anse Bernard avait fourni "quelques pièces historiques
+du Cap Vert" à M. LAFORGUE.
+Waterlot signale en 1909 dans son rapport les grottes préhistoriques de Thiès.
+Le gisement des Mamelles, découvert par
+M. WATERLOT (3) et qui n'a pas pu être identifié depuis,
+a fourni des pièces sahariennes (1922). Dès 1909 M. Waterlot pressent
+que "Rufisque et Pout fourniraient surement d'importantes récoltes archéologiques".
+Les dunes, entre Rufisque et Sangalkam ont
+fourni en 1922 à M. HUBERT, l'industrie à demi
+lunes sur laquelle est écrit son article. (2)
+Les gisements situé à ouest de Hann étaient
+connus de M. WATERLOT, (1905 - 1907) ainsi que ceux de Rufisque.
+C'est là qu'il m'initia en 1938 à la préhistoire
+africaine (j'en faisais en France depuis 1925 environ
+en Touraine, mais... de la française)
+Au cours de 1938 et 1939 j'avais visité les
+gisements de Hann, de Rufisque, découvert les très
+riches gisements de Bel-Air (4) (1938), ceux de M'Bao (5)
+(Pâques 1939), de Sébikotane - Barrage Ponty (Mai 1939),
+de Tiaroye - Camp - haches polies - et Tiaroye Ko - néolithique
+récent (octobre 1939), et quelques autres petits
+gisements sans grande importance.
+(2) Le Lt. Desplagnes cite dans son "Plateau Central Nigérien" (1907), p 32, Note 1, les gisement de Rufisque : "Sénégal à N'Diakan, près Rufisque, 6 à 7 km N.E" (sans doute N'Diago actuel)
+(3) M. Waterlot a été affecté à l'imprimerie de Gorée du 31-12-1904 au 16-3-1907 - Il n'a pas été affecté à Dakar depuis. Mais il y est revenu en mission en 1938 ; c'est alors que nous fîmes connaissance- et qu'il me fit visiter les gisements de Hann et de la bande Rufisque-Keur Diailo - Mort le 1-7-1939
+(5) Inexacte. M. Waterlot le connaissait déjà. (voir l'article de M. Vaufrey de 1946, p 23)
+(4) Lors de la découverte du rapport Waterlot, qui se trouvait dans les archives du Personnel, par mes soins, le 7-10-1942, je me suis aperçu qu'il les connaissait déjà. (B)