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Version actuelle datée du 11 mai 2018 à 12:50

le samedi, au mois d'août, et cela ne finissait que le samedi suivant. Cela consistait à attacher des couronnes de fleurs à la conciergerie, puis à la porte du régisseur, puis on allait en bandes danser au champ de bataille, à côté de la manufacture, un petit terrain planté de tilleuls sur le quai, en face du bateau à vapeur. Tous les jeunes gens de la ville y venaient. Les danses duraient jusqu'au soir, avec une clarinette et un tambour. Puis le dimanche, il y avait encore des danses toute l'après-midi, et le lundi, il y avait un service pour les trépassés, auquel tout le monde assistait. Il se faisait à tour de rôle, chaque année, dans chaque paroisse (Saint Melaine, Saint Martin, Saint Mathieu). Et l'après-midi danses encore, et toutes les maisons où habitait quelque personne de la manufacture étaient décorées de couronnes. Au service funéraire, on distribuait des gâteaux, une espèce de gâteau des rois. Et de toute la semaine on ne faisait que danser chaque après-midi. Le matin on se reposait. Le samedi soir, c'était clos et on reprenait le lundi le travail. C'étaient C'hoariou Merihed ar butun. Naturellement, on se cotisait pour le service et les dépenses communes.

Le syndicat des hommes et femmes de la manufacture comprend à peu près 600 syndiqués. La cotisation est de 0 F 25 pour les femmes et de 0 F 35 pour les hommes. La présidente actuelle du syndicat est Mme Brizec, les femmes étant en plus grand nombre (il n'y a