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ruines auprès de la montagne et des portes |
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qui se succèdent presque de cent mètres en cent |
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Version actuelle datée du 18 février 2018 à 13:51
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tribu bédouine des Beni-Amsan.
[Aux pompes primitives, il y a deux hommes vidant dans le canal supérieur les seaux pendus au bout des deux leviers. Il y en a ici tout le long de la rive droite.]
Spectacles de la rive - Un fellah pousse sa charrue, attelée à deux vaches : la terre s'écorche facilement. Un gamin passe, assis sur le derrière de son âne avec, devant lui un faix de trèfle étrangement vert qui pend aux deux flancs de la bête.
Les montagnes se rapprochent du fleuve et le dominent presque à pic sur la rive droite, tandis qu'en face, c'est la pleine cultivée à perte de vue. - A noter que nous n'avons pas encore eu de Knamsin ou Khamasîn qui peut souffler des deux déserts (Khamsin = cinquante, parce que les Arabes prétendent qu'il souffle surtout pendant le carême Chrétien qu'ils conçoivent de 50 jours). Nous sommes donc en pleine saison car c'est surtout en mars qu'il est fréquent : c'est une furieuse et longue tempête de sable. C'est somme toute dans cette sinueuse vallée du Nil, entre la Ve cataracte et le Caire que s'est déroulé pour la plus grande part le grand drame de l'aurore de notre civilisation, et là gît actuellement le meilleur de l'Egypte.
Nous sommes juste en face de la haute falaise pierreuse, plongeant presque dans l'eau de Tel-al-Amarna. On voit de vagues ruines auprès de la montagne et des portes de tombe, dans la montagne même ; puis la montagne s'éloigne et laisse à sa base une vaste étendue verte, peuplée de palmiers et de sycomores, avec des champs verts où s'élève Tell-al- Amarna. Tout le rivage est couvert de sakkiehs qui se succèdent presque de cent mètres en cent