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encore néanmoins en 1848. ["An noz a c' hê Louis Filipe e-mès a
 
Frans e cé Kiskarret gant enn tôt anizer. ?] C'est en effet la
 
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des hauteurs où s'étire Carhaix, au nord, les monts de Plougronier, la montagne de Bulat. Papa me montre dans les [illisible]
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des hauteurs où s'étire Carhaix, au nord, les monts de Plougonver, la montagne de Bulat. Papa me montre dans les bois
 
Kerbournet où vivait Madame de Saint-Prix, et plus dans
 
Kerbournet où vivait Madame de Saint-Prix, et plus dans
 
le ravin, sous les arbres demeurait Jégou, Fanck Jégou le
 
le ravin, sous les arbres demeurait Jégou, Fanck Jégou le

Version actuelle datée du 30 mai 2017 à 12:57

à l'autre bout du tombeau est un personnage debout, peut-être saint Jean.

Le long de la nef deux frises très riches avec toute espèce d'animaux : au centre de celle de droite Adam et Eve couchés nus se tournant le dos, et ensuite les animaux : cochon, vache, lion, même un homard... etc.

Sur la frise d'en face sont des moutons, des oiseaux, un chien. Tout cela très bien sculpté et d'une grande vérité de vie.

Plusieurs enfeux. Un saint Loup bizarre, avec une taille de nain, en moine vêtu de rouge. Je relève dans le transept de gauche, à l'autel des morts, une Notre- Dame de l'agonie, les mains jointes sur la poitrine.

Le vitrail du maître-autel est tout à fait remarquable. Au centre le Christ en croix, avec à sa droite la Vierge puis saint Pierre, à sa gauche la Madeleine ou saint Jean (?), puis deux autres personnages dont le dernier doit être la reine Anne couronne en tête et une croix à la main. Au-dessous de chaque personnage, des écussons.

Callac

Ce matin 14 septembre, nous sommes partis le matin de Callac sous un ciel gris d'où pleuvait une pluie fine, mais traversé de nuages légers. Ar [c'houmout] a zo Tano, me disait le conducteur. Nous avons contourné le pied de la montagne Saint- Michel, menez sant Mikêl, et laissant aller la voiture? nous avons pris, avec papa pour guide, le chemin qui escalade la croupe chauve. En route rencontré un vieux qui avait les cheveux encore presque noirs, le collier de barbe grisonnant à peine, et qui nous a dit avoir quatre-vingts ans. Il n'a jamais vu debout la chapelle qui jadis couronnait le mont. Le clocher subsistait encore néanmoins en 1848. ["An noz a c' hê Louis Filipe e-mès a Frans e cé Kiskarret gant enn tôt anizer. ?] C'est en effet la nuit du 24 février 1848, par grande tempête, que le clocher tomba. Nous avons atteint la hauteur. Un enclos de pins entoure le bered de la chapelle détruite. On a de là-haut une vue admirable sur tout l'horizon avoisinant, la forêt de Duault, la vallée qui s'ouvre au sud et le pays de Maël, puis des hauteurs où s'étire Carhaix, au nord, les monts de Plougonver, la montagne de Bulat. Papa me montre dans les bois Kerbournet où vivait Madame de Saint-Prix, et plus dans le ravin, sous les arbres demeurait Jégou, Fanck Jégou le