Différences entre versions de « 4:44:3160 »

De Transcrire
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
 
Ligne 1 : Ligne 1 :
 
Quand on est guéri, on dépose les linges qui bandaient
 
Quand on est guéri, on dépose les linges qui bandaient
 
les plaies dans un trou qui est dans
 
les plaies dans un trou qui est dans
la pierre de la fontaine. Et il y a là une [fouille ?]
+
la pierre de la fontaine. Et il y a là une fouille
 
de haillons qui ne sont pas précisément ragoûtants.
 
de haillons qui ne sont pas précisément ragoûtants.
   
Ligne 9 : Ligne 9 :
 
autour de l'église, le jour du pardon, vers la
 
autour de l'église, le jour du pardon, vers la
 
Saint Jean, qui vendent ces feuilles de mica,
 
Saint Jean, qui vendent ces feuilles de mica,
par [soutées ?] aux pèlerins. Les pèlerins rapportent
+
par soutées aux pèlerins. Les pèlerins rapportent
 
des squames comme remède. On les met
 
des squames comme remède. On les met
 
dans de l'eau que l'on tiédit et on lave
 
dans de l'eau que l'on tiédit et on lave
Ligne 34 : Ligne 34 :
 
en les faisant servir à la construction des talus.
 
en les faisant servir à la construction des talus.
 
Mais sitôt qu'elles y ont été placées, elles en
 
Mais sitôt qu'elles y ont été placées, elles en
sortent d'elles-mêmes, et, le lendemain, on les retrouve à l'ancien endroit, dans leur position
+
sortent d'elles-mêmes, et, le lendemain, on les
  +
retrouve à l'ancien endroit, dans leur position
 
habituelle. Moi j'en connais trois de ces pierres
 
habituelle. Moi j'en connais trois de ces pierres

Version actuelle datée du 14 décembre 2018 à 18:40

Quand on est guéri, on dépose les linges qui bandaient les plaies dans un trou qui est dans la pierre de la fontaine. Et il y a là une fouille de haillons qui ne sont pas précisément ragoûtants.

Il y a dans ce lieu une carrière qui est pleine de ces squames (ce sont probablement des feuilles de mica). Il y a beaucoup de femmes autour de l'église, le jour du pardon, vers la Saint Jean, qui vendent ces feuilles de mica, par soutées aux pèlerins. Les pèlerins rapportent des squames comme remède. On les met dans de l'eau que l'on tiédit et on lave son mal avec cette eau.

(Marie-Yvonne Mainguy) Elle a été elle- même faire ce pèlerinage pour un de ses oncles qui fut guéri par ce remède.

A Saint-Quay Portrieux, il n'y a jamais eu un brin de genêt, de puis que les femmes du pays avaient fouetté le saint avec du genêt. (Laur Mainguy)

Entre Croza-ar-Brabant et Kervéno, il n'a jamais poussé un brin de fougère depuis le temps où saint Yves se coupa le pied en marchant sur une fougère, en allant à l'école à Louannec.

Saint Yves avait tout le long de ce chemin, du temps qu'il le suivait, entre Minitry et Louannec, des pierres où il se reposait. On a voulu depuis utiliser beaucoup de ces pierres

en les faisant servir à la construction des talus. 

Mais sitôt qu'elles y ont été placées, elles en sortent d'elles-mêmes, et, le lendemain, on les retrouve à l'ancien endroit, dans leur position habituelle. Moi j'en connais trois de ces pierres