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− | la plus achevée et comme le symbole même |
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− | de cette partie de la Bretagne. |
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− | A Combourg, ce lundi, vers les 6 heures.- Le vent sauvage |
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− | qui souffle incline les cimes des arbres, celles surtout |
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− | nous montre, un peu de son âme néanmoins |
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Version actuelle datée du 11 octobre 2018 à 16:18
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tristesse particulière aux rives que bat la plainte éternelle des flots. Toute la nostalgie d'âme de Châteaubriand, l'ampleur, la noblesse, la tristesse aussi de sa pensée, tout cela on le sent ici dans les choses. Il a vraiment été l'expression la plus achevée et comme le symbole même de cette partie de la Bretagne.
A Combourg, ce lundi, vers les 6 heures.- Le vent sauvage qui souffle incline les cimes des arbres, celles surtout des grands marronniers, contemporains de Châteaubriand, qui se dressent auprès de la tour de la comtesse Sibylle, à gauche du perron du château.- La chambre dite de Chateaubriand, dans la tour de la comtesse Sibylle (?) n'est pas en réalité, celle qu'il a depeinte et où il connut de si mystérieuses terreurs mêlées à des rêves si poignants. La partie du chateau qui renfermait cette étroite geôle a été remaniée et la chambre a disparu. mais, dans celle qu'on nous montre, un peu de son âme néanmoins flotte encore, car dans ses divers retours au château, c'est ici qu'il revit l'hospitalité. Elle est d'une simplicité, d'une austérité même de cellule monacale ou féodale, avec ses murailles nues, percées seulement de deux lucarnes à forme de meurtrières par où pénètre le jour gris du dehors, triste et inquiétant. Elle contraste singulièrement après le peinturlurage varié et quelque peu byzantin qui charge et surcharge, murs, plafonds et poutres dans tout le reste de l'édifice. Très bien. Pour tous meubles, le lit de moine où il mourut dans la chambre parisienne et d'où sont datées les dernières lignes