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aussi. Peu après sore eut des convulsions effrayantes car ses longs cheveux allaient et venaient
 
aussi. Peu après sore eut des convulsions effrayantes car ses longs cheveux allaient et venaient
 
comme pour une tête de méduse et ses gros bracelets d'ivoire se choquaient avec fracas. Enfin
 
comme pour une tête de méduse et ses gros bracelets d'ivoire se choquaient avec fracas. Enfin
elle tomba epuisée sur kourse.
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elle tomba epuisée sur kourse. alors on porta deux wanta à queue pleines de bière. sore
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fit ses libations à l'ayana sans les lever de terre puis but 3 gorgées et passa le tout à
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kourse. Enfin on lui donna un wanta à fond plat et elle en usa de même. Les wanta
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scène. on recommença ensuite à supplier la fée (zari) de descendre sur kourse et cette
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vieille termina ses convulsions en criant trois fois elöle. Alors on donna à sore une
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jolie chemise neuve : elle la revêtit et prenant succ.t les 3 wanta remplis derechef elle
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tard qu'elle avait donné ainsi sa chemise à la fée femelle. Elle trempa aussi un bracelet
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un petit pot de marka et une petite poignée d'herbe verte (marga) dont la vieille begueule
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fit deux part et trempant dans le marka elle porta l'herbe à droite et à gauche du
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col de sore et puis sur le haut de sa tête. sore en fit autant de ses propres mains et puis la
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décrépite Kourse en agit de même. Avant de commencer, sore avait fait du marka les 4
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offrandes à l'ayana. on recommença ensuite de plus belle et tsayitou en fesant ses supplications
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prononça mal un mot Galla : tout le monde y compris sore se mit à rire. Après un
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moment de silence sore eut un semblant de convulsions : hadouftou (qu'elle vienne)
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s'écrira tout le monde. on supplia à ses pieds à ses genoux et elle eut un bel accès.
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quand il fut terminé tsayitou demanda à sore comment était mort le jeune heifer
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(goromsa) l'autre jour. mais sore dit qu'elle ne savait pas.
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oracles de l'antiquité
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je demandai à cette occasion s'il existait rien de pareil dans le pays Abyssin. on
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me dit que si mais qu'on le fesait rarement parce que les prêtres l'excommuniaient, et on
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employa à ce propos un mot Amharña (yagoral [réserve]) qui signifie faire descendre
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la fée. Après l'accès on predit l'avenir mais pas toujours et l'on m'affirma qu'on ferait
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descendre l'esprit sur moi, ce que je n'osai essayer : Qu'on lise l'histoire de la manière de
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prédire des prêtresses paiennes, de la Pythie, qu'on songe à leur silence à leur refus de
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parler, à leurs convulsions subséquentes et l'on me conclura je crois qu'il y a ici
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analogie parfaite. Mesmer cherchait les convulsions et il n'y eut point alors de somnambulisme
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magnétique. L'Abyssinie et les Galla font comme mesmer ce qui peut expliquer
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pourquoi il n'existe pas de somnambulisme même spontané chez les Ethiopiens. Les
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k'allita ou prêtres oromo excitent souvent chez eux de ces convulsions.
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vrai hen de walal
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Dibar abba dink'i me dit dans son doumfata : borana ourou borana harvas
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dira wala ce qui met la patrie primitive des Galla près le hawach. Il me dit d'ailleurs
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que walal qui est en partie daga et en partie k'walla est à coté d'Argoubba et du
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Wollo. Il me dit cela de lui-même.
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Les G. qui ne sacrifient pas sur le M.t Habib donnent le lait et le beurre sans
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difficulté bien qu'ils soient borana.
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Le Borana se reconnait à 3 signes : 1 il ne mange pas de talba - 2 ni du
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muscle biceps ou örre - 3 il a dans sa main la ligne de foie qui manque chez presque
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tous les Abyssins. Cependant il n'y a pas de ligne du foie dans la main de nagab fils de
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Borana ce que je remarquai à son père qui se tut. Le vrai borana est fils de père
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borana. la mère seule ne confère pas de noblesse, absol.t comme en France jadis.
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le vrai signe des Borana consiste en 5 lignes selon C. meta savoir 1 ligne de vie. 2 l.
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de la table. 3. l. du cerveau. 4 l. de foie. 5 une ligne qui partant de la racine du pouce
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traverse droit le M.t de venus en se dirigeant vers la ligne de vie. C. meta trouva ces
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lignes chez moi et comme j'ai selon lui l'extremité de la langue jumelle ce qui est un signe
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de gr. prosperité, que j'aime le lait, que je m'abstiens de graines de lin, que nous ne fesons
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pas garder nos femmes par des eunuques et que je mangeais la viande égorgée par un
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oromo, il me déclara vrai Borana, et parce qu'en égorgeant nous n'employons pas de
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paroles sacrementelles.
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La femme G. se couche toujours sur le coté gauche et son mari sur le coté droit. Il est
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honteux de prendre une autre position. l'enorme bracelet de la main gauche de la femme sert d'
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oreiller à son mari. J'ai vu ceci chez C. meta et il y avait en même tems un bon feu et plusieurs
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esclaves présens. les G. n'ont pas honte de coucher avec leur femme devant un autre mais ils sont très
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delicats pour les besoins naturels ce qui est le contraire des Abyssins. Cependant j'ai vu un homme
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nuit on est sujet à prendre une maladie fort difficile à guérir et que les G. attribuent à l'urine
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de chauve souris. en effet dit une esclave Amhara, il n'y a personne dans ce pays qui sache dire
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c'était honte d'effacer les enfans d'un des fils de Goudrou à peu près comme on raisonna
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jadis dans Juda à l'egard de Bethlehem.
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sibou naquit d'une négresse ce qui explique son 1/2 caractère de nègre. Djawi est son
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frère utérin. comment donc Djawi n'est-il pas noir dis-je à Dibar ? vous avez raison me
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dit-il ; je n'en sais rien.
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Le 11 juin était la S.t michel Galla. la veille au soir, car la fête commençait
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au midi du samedi) on but beaucoup chez C. M ; le lendemain en se levant C. m. s'assit
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sur le söre de gauche en entrant et reçut des mains de sore une coupe en corne [croquis]
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pleine d'hydromel la posa par terre sans se lever et la tenant des deux mains car
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elle ne reste pas seule, il fit à S.t michel une prière trop longue et trop rapidement
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prononcée pour être improvisée. il avait auparavant fait la libation : ensuite il but
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trois coups et fit passer la coupe. Je partis le même jour et passai la nuit chez le

Version actuelle datée du 25 novembre 2020 à 15:53

392 Les Gallas. 393

supplier en employant surtout les mots ya aboletiko (o ma soeur) [ark'urse ?] parlait deja comme étant possédée. tsayitou esclave Amhara était devant sore et prenant le hem of her garment, disait aussi vite qu'elle pouvait ya gitiko (o ma maitresse). sore cependant restait toujours assise à coté de kourse sur le goulanta et fumait son gaya sans mot dire. Enfin tsayitou lui demanda ses mains et debout mais courbée devant sore, les prit à peu près comme dans les préliminaires du magnétisme animal mais tenant ses paumes en dessous et tournées en haut tandis que celles de sore étaient tournées en haut aussi. Peu après sore eut des convulsions effrayantes car ses longs cheveux allaient et venaient comme pour une tête de méduse et ses gros bracelets d'ivoire se choquaient avec fracas. Enfin elle tomba epuisée sur kourse. alors on porta deux wanta à queue pleines de bière. sore fit ses libations à l'ayana sans les lever de terre puis but 3 gorgées et passa le tout à kourse. Enfin on lui donna un wanta à fond plat et elle en usa de même. Les wanta furent passés aux assistantes qui n'avaient cessé de causer durant toute cette étrange scène. on recommença ensuite à supplier la fée (zari) de descendre sur kourse et cette vieille termina ses convulsions en criant trois fois elöle. Alors on donna à sore une jolie chemise neuve : elle la revêtit et prenant succ.t les 3 wanta remplis derechef elle trempa dedans un coin de sa chemise à droite et puis un coin pris à gauche. on me dit plus tard qu'elle avait donné ainsi sa chemise à la fée femelle. Elle trempa aussi un bracelet d'étain qui fut son don de la fée mâle. Après un autre accès provoqué de même on porta un petit pot de marka et une petite poignée d'herbe verte (marga) dont la vieille begueule fit deux part et trempant dans le marka elle porta l'herbe à droite et à gauche du col de sore et puis sur le haut de sa tête. sore en fit autant de ses propres mains et puis la décrépite Kourse en agit de même. Avant de commencer, sore avait fait du marka les 4 offrandes à l'ayana. on recommença ensuite de plus belle et tsayitou en fesant ses supplications prononça mal un mot Galla : tout le monde y compris sore se mit à rire. Après un moment de silence sore eut un semblant de convulsions : hadouftou (qu'elle vienne) s'écrira tout le monde. on supplia à ses pieds à ses genoux et elle eut un bel accès. quand il fut terminé tsayitou demanda à sore comment était mort le jeune heifer (goromsa) l'autre jour. mais sore dit qu'elle ne savait pas.

oracles de l'antiquité

je demandai à cette occasion s'il existait rien de pareil dans le pays Abyssin. on me dit que si mais qu'on le fesait rarement parce que les prêtres l'excommuniaient, et on employa à ce propos un mot Amharña (yagoral [réserve]) qui signifie faire descendre la fée. Après l'accès on predit l'avenir mais pas toujours et l'on m'affirma qu'on ferait descendre l'esprit sur moi, ce que je n'osai essayer : Qu'on lise l'histoire de la manière de prédire des prêtresses paiennes, de la Pythie, qu'on songe à leur silence à leur refus de parler, à leurs convulsions subséquentes et l'on me conclura je crois qu'il y a ici analogie parfaite. Mesmer cherchait les convulsions et il n'y eut point alors de somnambulisme magnétique. L'Abyssinie et les Galla font comme mesmer ce qui peut expliquer pourquoi il n'existe pas de somnambulisme même spontané chez les Ethiopiens. Les k'allita ou prêtres oromo excitent souvent chez eux de ces convulsions.

vrai hen de walal

Dibar abba dink'i me dit dans son doumfata : borana ourou borana harvas dira wala ce qui met la patrie primitive des Galla près le hawach. Il me dit d'ailleurs que walal qui est en partie daga et en partie k'walla est à coté d'Argoubba et du Wollo. Il me dit cela de lui-même.

Les G. qui ne sacrifient pas sur le M.t Habib donnent le lait et le beurre sans difficulté bien qu'ils soient borana.

borana

Le Borana se reconnait à 3 signes : 1 il ne mange pas de talba - 2 ni du muscle biceps ou örre - 3 il a dans sa main la ligne de foie qui manque chez presque tous les Abyssins. Cependant il n'y a pas de ligne du foie dans la main de nagab fils de Borana ce que je remarquai à son père qui se tut. Le vrai borana est fils de père borana. la mère seule ne confère pas de noblesse, absol.t comme en France jadis. le vrai signe des Borana consiste en 5 lignes selon C. meta savoir 1 ligne de vie. 2 l. de la table. 3. l. du cerveau. 4 l. de foie. 5 une ligne qui partant de la racine du pouce traverse droit le M.t de venus en se dirigeant vers la ligne de vie. C. meta trouva ces lignes chez moi et comme j'ai selon lui l'extremité de la langue jumelle ce qui est un signe de gr. prosperité, que j'aime le lait, que je m'abstiens de graines de lin, que nous ne fesons pas garder nos femmes par des eunuques et que je mangeais la viande égorgée par un oromo, il me déclara vrai Borana, et parce qu'en égorgeant nous n'employons pas de paroles sacrementelles.

pudenda

La femme G. se couche toujours sur le coté gauche et son mari sur le coté droit. Il est honteux de prendre une autre position. l'enorme bracelet de la main gauche de la femme sert d' oreiller à son mari. J'ai vu ceci chez C. meta et il y avait en même tems un bon feu et plusieurs esclaves présens. les G. n'ont pas honte de coucher avec leur femme devant un autre mais ils sont très delicats pour les besoins naturels ce qui est le contraire des Abyssins. Cependant j'ai vu un homme uriner dans sa maison là où les bêtes passent la nuit.

maladies

le climat du Goudrou ne parait pas sain malgré sa gr. élévation et lorsqu'on sort de nuit on est sujet à prendre une maladie fort difficile à guérir et que les G. attribuent à l'urine de chauve souris. en effet dit une esclave Amhara, il n'y a personne dans ce pays qui sache dire ka daka chaytan ou qui bénisse les eaux.

divisions intestines

sauf horro, Amourou, Djödda, hebautou et Goudrou toutes les autres tribus G. se sont divisées c.a.d. ont pris des bokko diffèrens, de sorte que les cas de sang qui était gouma auparavant sont devenus dina. Goudrou, selon C. M. ne tardera pas à se diviser car 76 clans sont en querelle avec loukkou leur cadet et le plus nombreux. Dia loukkou ne les admet pas au gouma. on devait exterminer loukkou mais les vieillards ont dit que c'était honte d'effacer les enfans d'un des fils de Goudrou à peu près comme on raisonna jadis dans Juda à l'egard de Bethlehem.

sibou

sibou naquit d'une négresse ce qui explique son 1/2 caractère de nègre. Djawi est son frère utérin. comment donc Djawi n'est-il pas noir dis-je à Dibar ? vous avez raison me dit-il ; je n'en sais rien.

Le 11 juin était la S.t michel Galla. la veille au soir, car la fête commençait au midi du samedi) on but beaucoup chez C. M ; le lendemain en se levant C. m. s'assit sur le söre de gauche en entrant et reçut des mains de sore une coupe en corne [croquis] pleine d'hydromel la posa par terre sans se lever et la tenant des deux mains car elle ne reste pas seule, il fit à S.t michel une prière trop longue et trop rapidement prononcée pour être improvisée. il avait auparavant fait la libation : ensuite il but trois coups et fit passer la coupe. Je partis le même jour et passai la nuit chez le