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Je viens vous remercier de votre bonne lettre ; et si je prie encore M. Chérion mon excellent secrétaire et collaborateur, de prendre la plume, je tiens cette fois, à ce qu'il écrive sous ma dictée pour que ma pensée vous parvienne plus directement. |
Je viens vous remercier de votre bonne lettre ; et si je prie encore M. Chérion mon excellent secrétaire et collaborateur, de prendre la plume, je tiens cette fois, à ce qu'il écrive sous ma dictée pour que ma pensée vous parvienne plus directement. |
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Je comprends maintenant de quelle façon on emploie les finances de la France. Il faudrait être aveugle, en effet pour ne pas voir que seuls les [reliefs ?] de ce gros gâteau, qu'on nomme le budget, sont réservés à ceux qui travaillent avec [désintéressement ?] à reconstituer l'histoire du Passé de notre cher pays. Le reste va Dieu sait où ! |
Je comprends maintenant de quelle façon on emploie les finances de la France. Il faudrait être aveugle, en effet pour ne pas voir que seuls les [reliefs ?] de ce gros gâteau, qu'on nomme le budget, sont réservés à ceux qui travaillent avec [désintéressement ?] à reconstituer l'histoire du Passé de notre cher pays. Le reste va Dieu sait où ! |
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− | Bien cher Maître, ne soyez pas gêné par rapport aux plans et relevés de Berthouville que je vous ai confiés. Conservez-les jusqu'au moment où vous le jugerez utile. Mais lorsque vous reconnaîtrez qu'il n'y a aucun espoir d'obtenir une subvention, retournez les moi, je vous prie. Alors de mon initiative privée je les publierai |
+ | Bien cher Maître, ne soyez pas gêné par rapport aux plans et relevés de Berthouville que je vous ai confiés. Conservez-les jusqu'au moment où vous le jugerez utile. Mais lorsque vous reconnaîtrez qu'il n'y a aucun espoir d'obtenir une subvention, retournez les moi, je vous prie. Alors de mon initiative privée je les publierai. Dans ma préface j'aurais [illisible] d'indiquer que je regrette de présenter aux savants une publication incomplète et sans entrer dans les détails qui pourraient vous nuire en raison de notre situation officielle, j'expliquerai que je devais publier mes travaux en notre collaboration ; mais |
Version actuelle datée du 18 novembre 2020 à 12:27
Poitiers le 17 nov. 1898
Mr Babelon
Bien cher Maître et ami,
Je viens vous remercier de votre bonne lettre ; et si je prie encore M. Chérion mon excellent secrétaire et collaborateur, de prendre la plume, je tiens cette fois, à ce qu'il écrive sous ma dictée pour que ma pensée vous parvienne plus directement.
Je comprends maintenant de quelle façon on emploie les finances de la France. Il faudrait être aveugle, en effet pour ne pas voir que seuls les [reliefs ?] de ce gros gâteau, qu'on nomme le budget, sont réservés à ceux qui travaillent avec [désintéressement ?] à reconstituer l'histoire du Passé de notre cher pays. Le reste va Dieu sait où ! Bien cher Maître, ne soyez pas gêné par rapport aux plans et relevés de Berthouville que je vous ai confiés. Conservez-les jusqu'au moment où vous le jugerez utile. Mais lorsque vous reconnaîtrez qu'il n'y a aucun espoir d'obtenir une subvention, retournez les moi, je vous prie. Alors de mon initiative privée je les publierai. Dans ma préface j'aurais [illisible] d'indiquer que je regrette de présenter aux savants une publication incomplète et sans entrer dans les détails qui pourraient vous nuire en raison de notre situation officielle, j'expliquerai que je devais publier mes travaux en notre collaboration ; mais