Différences entre versions de « 4:50:4264 »
(Page créée avec « ses murs décrépits et découronnés, ainsi que les trous de ses fenêtres vides. Et donc, ensuite, nous avons gagné la berge de l'étang, pour rentrer à Paimpont, le c... ») |
|||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
+ | 4 |
||
ses murs décrépits et découronnés, |
ses murs décrépits et découronnés, |
||
ainsi que les trous de ses fenêtres vides. |
ainsi que les trous de ses fenêtres vides. |
Version actuelle datée du 26 novembre 2016 à 21:15
4 ses murs décrépits et découronnés, ainsi que les trous de ses fenêtres vides. Et donc, ensuite, nous avons gagné la berge de l'étang, pour rentrer à Paimpont, le crépuscule régnait dans le ciel agonisant, mais toujours pur, merveilleusement pur, - un ciel de saphir liquide et de turquoise pâlie, où se fondaient, vers le couchant, d'adorables nuances de rose et d'améthyste. Un croissant de lune, la famille d'or du poëte, brillait d'un éclat doux dans le champ d'azur assombri, au dessus de la ligne noire des collines forestières derrière lesquelles le soleil venait de disparaître. Une fille qui, tout à l'heure, gardait des vaches dans un pré voisin, est descendue avec son troupeau vers l'étang, pour l'abreuver avant de l'acheminer ver l'étable. Les vaches se sont engagées dans l'eau jusqu'à mi-jambes, et là, paisibles et nobles, elle ont bu. Après quoi, la petite gardeuse a fait claquer son fouet, et, appelant chacune des bêtes par son nom, elle a repris avec elles, le chemin de la ferme. L'étang clair, où