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Version actuelle datée du 23 juin 2020 à 18:36

le 15 juillet 62

Journée décidément chargée aujourd’hui et mémorable. A 7h30 deux dodge 6x6. C’est un lieutenant et quelque homme qui viennent demander une aide pour réparer leur véhicule (radiateur dessoudé). Ils passant la matinée jusqu’à 10h30 mais à ce moment arrive encore un autre convoi : 1 land rover et un gros berliet rempli de troupes. Les civils se précipitent. C'est la force algérienne qui arrive et demande à voir l'officier. Celui-ci va les voir ds son véhicule et revient au bout d'un moment suivi de 2 chefs des force algériennes méfiants bardés de mitraillettes et de revolver, en chapeau de brousse et treillis.

Le lieutenant et ses hommes qui ont terminé leur réparation arrivent de Djanet et vont sur Tam. S’esquivent nous laissant Delage et moi face à nos mystérieux interlocuteurs.

Nous les faisons rentrer d’abord poliment après leur avoir serré la main, pour boire une boisson fraîche, nous parlons français jusqu’alors, mais quand ils s’aperçoivent que nous parlons arabe ils se détendent et préfèrent que nous parlions tous arabe. Chacun de nous explique sa position sociale et son travail. J’ai une certaine difficulté à exprimer pourquoi je suis ici. Ils demandent à voir le bureau du C.A.S. pour discuter. Je laisse Delage avec ses interlocuteurs qui décidément veulent que les choses se passent officiellement dans les locaux du commandement. Au bout de trois quart d’heure environs je reçois la visite chez Barrère du chef (je ne sais quel grade exact il a, car il ne le dit pas) et de Delage