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paléolithique est d'un mètre en moyenne. La couche |
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des grattoirs, des poinçons, de facture nettement ancienne. |
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Ni demi-lunes, ni poteries. La technique rappelle |
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+ | gisement du paléolithique - à part Fann - signalé |
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Version actuelle datée du 14 septembre 2020 à 12:23
10
[croquis] - Ouest - Alluvions Coquillages (sebet) et poterie Coupe du ravin du M'Beth (lit du ruisseau)
[ligne horizontale]
Le gisement est apparent sur une quarantaine de mètres environ. La [puissance] de la couche à paléolithique est d'un mètre en moyenne. La couche néolithique à sebet à 20cm d'épaisseur en moyenne.
La couche ancienne est formée d'une multitude de rognons de silex de toutes formes. Les pièces taillées sont éparses dans la couche. Le tout a peut-être été amené là par le ruissellement, mais il se pourrait que la couche soit en place ou peu remaniée avant son recouvrement par les alluvions modernes.
Les pièces fournies sont assez frustes : des disques, des grattoirs, des poinçons, de facture nettement ancienne. Ni demi-lunes, ni poteries. La technique rappelle celle du levalloisien. A signaler qu'O'Brien, dans sa "Prehistory of Uganda", note des pièces de formes presque semblables.
La couche de coquillages qui chevauche en partie sur la gauche du gisement n'a fourni aucun outillage de pierre. Seulement de "sebet" et de la poterie gravée en creux.
Nous trouvâmes encore en place, à quelque cent mètres à l'est de là, en surface, sur un petit promontoire, du paléolithique de même facture. C'est le premier gisement du paléolithique - à part Fann - signalé jusqu'à présent dans la presqu'île du Cap Vert.
Retour à Rufisque à travers champs... en courant pour rattraper le train qui siffle du coté de Bargny.
[trait horizontal centré]