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Le lieutenant, un normand du nom de
 
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[blanc] voulut prêcher d'exemple.
 
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Il montat : la bordée le suivit, mais la
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Il monta : la bordée le suivit, mais la
 
situation n'était pas tenable : il fallut
 
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le descendre. Le lieutenant cependant s'entêtait.
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Tout à coup on le vit là haut
 
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qui ne bougeait plus. On le hela : il ne
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répondit point : le capitaine ordonna
 
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Quand le capitaine vit cela, il décida
 
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de ne pas prolonger la campagne
 
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et signala à l'autre navire, dont on
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était séparé par des glaces qu'il
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renonçait à poursuivre la pêche. Mais le
 
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capitaine français ne voulait pas entendre
 
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— Parce que mes hommes meurent
 
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— Froid ? Il ne fait pas froid.
 
— Froid ? Il ne fait pas froid.

Version actuelle datée du 31 octobre 2018 à 20:22

124 abondait, mais les glaces étaient si nombreuses que la pêche en était comme paralysée. Le froid aussi était terrible, et d'effroyables bourrasques de neige soufflaient à tout moment. Pendant une de ces bourrasques, la bordée de quart refusa d'aller serrer les voiles « en haut ». Le lieutenant, un normand du nom de [blanc] voulut prêcher d'exemple. Il monta : la bordée le suivit, mais la situation n'était pas tenable : il fallut redescendre. Le lieutenant cependant s'entêtait. Tout à coup on le vit là haut qui ne bougeait plus. On le héla : il ne répondit point : le capitaine ordonna d'aller y voir. Le lieutenant était mort de froid.

Quand le capitaine vit cela, il décida de ne pas prolonger la campagne et signala à l'autre navire, dont on était séparé par des glaces qu'il renonçait à poursuivre la pêche. Mais le capitaine français ne voulait pas entendre de cette oreille.

— Pourquoi voulez-vous donc partir ? demanda t-il.

— Parce que mes hommes meurent de froid.

— Froid ? Il ne fait pas froid.

Et pour le prouver, le capitaine français vint à bord de l'autre baleinier « en