Différences entre versions de « 4:46:3650 »

De Transcrire
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
 
(2 versions intermédiaires par un autre utilisateur non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
 
52
 
52
  +
 
pouvait incendier la maison.
 
pouvait incendier la maison.
   
 
L'aire de la maison était balayée avec
 
L'aire de la maison était balayée avec
 
des balais de genêt auxquels on coupait
 
des balais de genêt auxquels on coupait
[illisible] les [barbes?], sinon cela portait
+
soigneusement les barbes, sinon cela portait
 
malheur.
 
malheur.
   
 
La porte se fermait avec une flotten, une
 
La porte se fermait avec une flotten, une
 
barre de bois qui se poussait le jour dans
 
barre de bois qui se poussait le jour dans
un trou du mur et que l'on [illisible] le
+
un trou du mur et que l'on assujettissait le
 
jour en la tirant, et en la faisant pénétrer
 
jour en la tirant, et en la faisant pénétrer
dans un trou trou dans l'autre paroi.
+
dans un autre trou percé dans l'autre paroi.
 
— Histoire de la repasseuse qui s'était
 
— Histoire de la repasseuse qui s'était
 
attardée au travail jusqu'après minuit. Le
 
attardée au travail jusqu'après minuit. Le
Ligne 20 : Ligne 21 :
 
Je ne peux : on a fait le signe de la croix
 
Je ne peux : on a fait le signe de la croix
 
sur moi » — Il s'adresse au balai : — Impossible !
 
sur moi » — Il s'adresse au balai : — Impossible !
On m'a coupé le bec » [Marie?] Yvonne Le Flem)
+
On m'a coupé le bec » (Marie Yvonne Le Flem)
   
Pour manger, il n'y avait que des écuelles.
+
Pour manger, il n'y avait que des écuelles.
Pour manger la soupe il y avait une énore
+
Pour manger la soupe il y avait une énorme
 
gogloa (louche) en bois. — Dès qu'on a fini
 
gogloa (louche) en bois. — Dès qu'on a fini
 
avec le trépied, il ne faut pas le laisser sur ses pieds
 
avec le trépied, il ne faut pas le laisser sur ses pieds
 
mais le renverser.
 
mais le renverser.
   
Aux poutres étaient suspendu le lard
+
Aux poutres étaient suspendus le lard
 
(costeenno kig-sal) les deux flancs du cochon
 
(costeenno kig-sal) les deux flancs du cochon
séparés et [réunis?] sont assemblés par des morceaux
+
séparés et réunis tout ensemble par des morceaux
 
de bois ; des dépouilles (les membres) des cochons ;
 
de bois ; des dépouilles (les membres) des cochons ;
 
des [tourtes d'oing?], des paquets d'oignons, des
 
des [tourtes d'oing?], des paquets d'oignons, des
viandes de [vache?] saumurées. On tue le cochon
+
viandes de vache saumurées. On tue le cochon

Version actuelle datée du 27 mars 2019 à 22:55

52

pouvait incendier la maison.

L'aire de la maison était balayée avec des balais de genêt auxquels on coupait soigneusement les barbes, sinon cela portait malheur.

La porte se fermait avec une flotten, une barre de bois qui se poussait le jour dans un trou du mur et que l'on assujettissait le jour en la tirant, et en la faisant pénétrer dans un autre trou percé dans l'autre paroi. — Histoire de la repasseuse qui s'était attardée au travail jusqu'après minuit. Le diable frappe à la porte « Ouvrez-moi ». — Pas à cette heure, dit la femme en sautant au lit sans même se déshabiller. — Alors le diable appelle la flotten : « ouvre-moi... Je ne peux : on a fait le signe de la croix sur moi » — Il s'adresse au balai : — Impossible ! On m'a coupé le bec » (Marie Yvonne Le Flem)

Pour manger, il n'y avait que des écuelles. Pour manger la soupe il y avait une énorme gogloa (louche) en bois. — Dès qu'on a fini avec le trépied, il ne faut pas le laisser sur ses pieds mais le renverser.

Aux poutres étaient suspendus le lard (costeenno kig-sal) les deux flancs du cochon séparés et réunis tout ensemble par des morceaux de bois ; des dépouilles (les membres) des cochons ; des [tourtes d'oing?], des paquets d'oignons, des viandes de vache saumurées. On tue le cochon