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Voyage au Papaloapan et à Tlacotalpan
 
Voyage au Papaloapan et à Tlacotalpan
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17 mai 52
 
17 mai 52
 
Départ Mexico auto avec Josèphe et Manolin. Après Cordoba, la nouvelle route du Papaloapan, avec qq. "déviations" en attendant la construction des ponts. Pays peu accidenté parfois humide avec qq. nouvelles petites "granjas" blanches le long de la route.
 
Départ Mexico auto avec Josèphe et Manolin. Après Cordoba, la nouvelle route du Papaloapan, avec qq. "déviations" en attendant la construction des ponts. Pays peu accidenté parfois humide avec qq. nouvelles petites "granjas" blanches le long de la route.
Tierra Blanca, très laide, née du ch. de fer (qui y fait un bruit terrible toute la nuit) très chaude L'hôtel Puerto de Aviles !!
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Tierra Blanca, très laide, née du ch. de fer (qui y fait un bruit terrible toute la nuit) très chaude. L'hôtel Puerto de Aviles !!
   
 
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Magnifique route goudronnée dans une zone tropicale un peu moins déboisée que la précédente, avec des maros couvertes de nénuphars et des palmiers au pied des collines.
 
Magnifique route goudronnée dans une zone tropicale un peu moins déboisée que la précédente, avec des maros couvertes de nénuphars et des palmiers au pied des collines.
 
Ciudad (Gal) Aleman : grandes avenues toutes tracées dans la terre rouge ; maisons préfabriquées, buldozers. Le pays devient plat X, entouré de bananiers. Des routes latérales mènent aux barrages en construction. Le goudron cesse ; les grosses machines diverses achèvent la route. Palmiers sauvages, souvent abattus et noircis par le feu pour des défrichements. Souvent nouveaux champs de canne à sucre entre les troncs coupés à mi-hauteur. Parfois marécages verdoyants, avec des "garzas" blanches et de loin en loin, un grand arbre isolé et couvert de la lianes, témoigne de l'ancienne forêt.
 
Ciudad (Gal) Aleman : grandes avenues toutes tracées dans la terre rouge ; maisons préfabriquées, buldozers. Le pays devient plat X, entouré de bananiers. Des routes latérales mènent aux barrages en construction. Le goudron cesse ; les grosses machines diverses achèvent la route. Palmiers sauvages, souvent abattus et noircis par le feu pour des défrichements. Souvent nouveaux champs de canne à sucre entre les troncs coupés à mi-hauteur. Parfois marécages verdoyants, avec des "garzas" blanches et de loin en loin, un grand arbre isolé et couvert de la lianes, témoigne de l'ancienne forêt.
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A 136 kms sur la nouvelle route, Cosamaloapan, au bord du grand Pappaloapan. Et il y a là un nouvel hôtel ultra-moderne avec climat artificiel ! ville genre industriel, avec qqs restes de maisons à "portales" de couleurs vives style (ancien) du pays. Non loin, l'ingenio San Cristobal, le plus grand du Mexique, dit-on : cette année a moulu 1 300 000 tonnes de cana. Vastes champs de canne.. [Rollo 62]
 
A 136 kms sur la nouvelle route, Cosamaloapan, au bord du grand Pappaloapan. Et il y a là un nouvel hôtel ultra-moderne avec climat artificiel ! ville genre industriel, avec qqs restes de maisons à "portales" de couleurs vives style (ancien) du pays. Non loin, l'ingenio San Cristobal, le plus grand du Mexique, dit-on : cette année a moulu 1 300 000 tonnes de cana. Vastes champs de canne.. [Rollo 62]
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Amatlan, riant, le long du fleuve. Mauvaise route, dans un pays plat, pas trop sec jusqu'à Tlacotalpan par un pont en dos d'âne. C'est une petite ville et non un pueblo : les maisons ne sont pas, en majorité d'adobes ou même de paille et de bois, mais toutes de pierre ou brique cuite ; à l'intérieur il y a un ameublement : on y trouve là une "société" avec ses traditions créoles. La place, avec l'inévitable kiosque 1900, ses cocotiers et ses bougainvileas, ses deux églises peintes de bleu ciel, sa mairie fin XIXe (seul édifice avec un étage), sa prison (suivant la vieille tradition, avec sa porte à claire voie) et ses "portales" . Toutes les maisons ont un portique sur la rue, qui est ainsi bordée de colonnades. Les édifices se réduisent à un rez-de-chaussée, ce qui me
 
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Amatlan, riant, le long du fleuve. Mauvaise route, dans un pays plat, pas trop sec jusqu'à Tlacotalpan par un pont en dos d'âne.
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C'est une petite ville et non un pueblo : les maisons ne sont pas, en majorité d'adobes ou même de paille et de bois, mais toutes de pierre ou brique cuite ; à l'intérieur il y a un ameublement : on y trouve là une "société" avec ses traditions créoles. La place, avec l'inévitable kiosque 1900, ses cocotiers et ses bougainvillas, ses deux églises peintes de bleu ciel, sa mairie fin XIXe (seul édifice avec un étage), sa prison (suivant la vieille tradition, avec sa porte à claire voie) et ses "portales" . Toutes les maisons ont un portique sur la rue, qui est ainsi bordée de colonnades. Les édifices se réduisent à un rez-de-chaussée, ce qui me

Version actuelle datée du 17 octobre 2018 à 14:53

Voyage au Papaloapan et à Tlacotalpan

17 mai 52 Départ Mexico auto avec Josèphe et Manolin. Après Cordoba, la nouvelle route du Papaloapan, avec qq. "déviations" en attendant la construction des ponts. Pays peu accidenté parfois humide avec qq. nouvelles petites "granjas" blanches le long de la route. Tierra Blanca, très laide, née du ch. de fer (qui y fait un bruit terrible toute la nuit) très chaude. L'hôtel Puerto de Aviles !!

18 Magnifique route goudronnée dans une zone tropicale un peu moins déboisée que la précédente, avec des maros couvertes de nénuphars et des palmiers au pied des collines. Ciudad (Gal) Aleman : grandes avenues toutes tracées dans la terre rouge ; maisons préfabriquées, buldozers. Le pays devient plat X, entouré de bananiers. Des routes latérales mènent aux barrages en construction. Le goudron cesse ; les grosses machines diverses achèvent la route. Palmiers sauvages, souvent abattus et noircis par le feu pour des défrichements. Souvent nouveaux champs de canne à sucre entre les troncs coupés à mi-hauteur. Parfois marécages verdoyants, avec des "garzas" blanches et de loin en loin, un grand arbre isolé et couvert de la lianes, témoigne de l'ancienne forêt.

A 136 kms sur la nouvelle route, Cosamaloapan, au bord du grand Pappaloapan. Et il y a là un nouvel hôtel ultra-moderne avec climat artificiel ! ville genre industriel, avec qqs restes de maisons à "portales" de couleurs vives style (ancien) du pays. Non loin, l'ingenio San Cristobal, le plus grand du Mexique, dit-on : cette année a moulu 1 300 000 tonnes de cana. Vastes champs de canne.. [Rollo 62]

Amatlan, riant, le long du fleuve. Mauvaise route, dans un pays plat, pas trop sec jusqu'à Tlacotalpan par un pont en dos d'âne.

C'est une petite ville et non un pueblo : les maisons ne sont pas, en majorité d'adobes ou même de paille et de bois, mais toutes de pierre ou brique cuite ; à l'intérieur il y a un ameublement : on y trouve là une "société" avec ses traditions créoles. La place, avec l'inévitable kiosque 1900, ses cocotiers et ses bougainvillas, ses deux églises peintes de bleu ciel, sa mairie fin XIXe (seul édifice avec un étage), sa prison (suivant la vieille tradition, avec sa porte à claire voie) et ses "portales" . Toutes les maisons ont un portique sur la rue, qui est ainsi bordée de colonnades. Les édifices se réduisent à un rez-de-chaussée, ce qui me