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Les coiffes étaient amarrées sous le menton.
 
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La femme du vieux [Biloux ?] doit avoir
 
La femme du vieux [Biloux ?] doit avoir
encore plein un drap (? lisellad) de
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encore plein un drap ([?] lisellad) de
 
ces coiffes. Pour se marier on portait
 
ces coiffes. Pour se marier on portait
 
un manteau d'étoffe (12 écus) : quand
 
un manteau d'étoffe (12 écus) : quand

Version actuelle datée du 16 août 2018 à 12:57

170 de corne. Les vestes avaient une foule de pattes par derrière. En Trégor aussi les hommes portaient les cheveux longs jusqu'au milieu du dos. Les jeunes gens se peignaient l'un l'autre, le dimanche pour aller à la messe. Les filles avaient des coiffes de toile aussi, avec un petit pli sur le front : au fond était attachées des barbes qui descendaient sur les épaules : on appelait cela : bagnoléjo (des bagnolets). Ces coiffes étaient empesées et repassées. Sur les tous les jours on portait [boudeenno ?] des coiffes simples, sans queue. Chaque fille devait avoir, ou avait parfois jusqu'à neuf-vingt coiffes, parce qu'on ne repassait qu'une fois l'an. Chacun se repassait ses propres coiffes. Les bagnolets avaient une bordure de linon. On se tortillait les cheveux avec des lacets noirs. Les coiffes étaient amarrées sous le menton. La femme du vieux [Biloux ?] doit avoir encore plein un drap ([?] lisellad) de ces coiffes. Pour se marier on portait un manteau d'étoffe (12 écus) : quand on n'en avait pas à soi, on en empruntait une pour aller à l'église. C'était un manteau noir à capuchon étroit qui enserrait le visage. Le "conduer" allait chercher la mariée chez elle : il allait d'abord au bénitier suspendu au lit, prenait de l'eau bénite, en donnait au jeune futur et à la jeune future.