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1er janvier 1948 |
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− | Départ le matin par le train bondé. On longe le "nevado" pas très loin. Des gorges et montagnes semi-sèches.... où on attend un camion en écoutant "El Barzon" et autres au phono local). Il finit par arriver après quelques 2 heures. Départ sur le toit, d'où je me retourne pour admirer le nevado, imposant et tout blanc, dégagé des nuages. |
+ | Départ le matin par le train bondé. On longe le "nevado" pas très loin. Des gorges et montagnes semi-sèches.... où on attend un camion (en écoutant "El Barzon" et autres au phono local). Il finit par arriver après quelques 2 heures. Départ sur le toit, d'où je me retourne pour admirer le nevado, imposant et tout blanc, dégagé des nuages. |
Des cannes à sucre, bientôt en champs interminables. l'ingenio de..... modernisé, avec la maison du maître en ruines (mi style XVIIIe français, mi XIXe) et une petite place Zecalo arrangée depuis peu. A......autre camion qui monte, monte, monte dans les terres froides et les pins (d'où on aperçoit le grand profil du Nevado noir sur un ciel lumineux). |
Des cannes à sucre, bientôt en champs interminables. l'ingenio de..... modernisé, avec la maison du maître en ruines (mi style XVIIIe français, mi XIXe) et une petite place Zecalo arrangée depuis peu. A......autre camion qui monte, monte, monte dans les terres froides et les pins (d'où on aperçoit le grand profil du Nevado noir sur un ciel lumineux). |
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2 janvier |
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− | Enfin Mazamika où un brave homme nous mène à la [illisible], très acceptable. La place a de l'allure : de dimensions réduites, avec ses "portales" de bois, elle rappelle exactement la Castille. Le froid assez vif et les hommes avec leur sarape jusqu'aux yeux, ne démentent pas la |
+ | Enfin Mazamika où un brave homme nous mène à la [illisible], très acceptable. La place a de l'allure : de dimensions réduites, avec ses "portales" de bois, elle rappelle exactement la Castille. Le froid assez vif et les hommes avec leur sarape jusqu'aux yeux, ne démentent pas la 1 ère impression ! Le curé, très actif, avec les bonnes grâces de Cardenas en ouvrant une "brecha" jusqu'à son pueblo, en faisant faire des adductions d'eau...etc. Il a un cinéma dont le produit lui sert à reconstruire l'église, qui était d'adobes. Très modeste, son esprit de pauvreté est tel qu'il vit à côté de l'entrée du cinéma, dans un recoin séparé seulement par des planches disjointes et dont la porte est grande ouverte sur la rue... |
Départ vers Jiquilpan à l'aube dans un car bondé de rancheros blancs. On descend beaucoup. On passe par patrie du Gal Cardenas, un village d'adobes et briques avec une grande église, peuplé de rancheros blancs. |
Départ vers Jiquilpan à l'aube dans un car bondé de rancheros blancs. On descend beaucoup. On passe par patrie du Gal Cardenas, un village d'adobes et briques avec une grande église, peuplé de rancheros blancs. |
Version actuelle datée du 17 octobre 2018 à 08:31
un quartier à l'autre, avec prédominance du zocalo (sur lequel se trouve notre hôtel).
1er janvier 1948 Départ le matin par le train bondé. On longe le "nevado" pas très loin. Des gorges et montagnes semi-sèches.... où on attend un camion (en écoutant "El Barzon" et autres au phono local). Il finit par arriver après quelques 2 heures. Départ sur le toit, d'où je me retourne pour admirer le nevado, imposant et tout blanc, dégagé des nuages. Des cannes à sucre, bientôt en champs interminables. l'ingenio de..... modernisé, avec la maison du maître en ruines (mi style XVIIIe français, mi XIXe) et une petite place Zecalo arrangée depuis peu. A......autre camion qui monte, monte, monte dans les terres froides et les pins (d'où on aperçoit le grand profil du Nevado noir sur un ciel lumineux).
2 janvier Enfin Mazamika où un brave homme nous mène à la [illisible], très acceptable. La place a de l'allure : de dimensions réduites, avec ses "portales" de bois, elle rappelle exactement la Castille. Le froid assez vif et les hommes avec leur sarape jusqu'aux yeux, ne démentent pas la 1 ère impression ! Le curé, très actif, avec les bonnes grâces de Cardenas en ouvrant une "brecha" jusqu'à son pueblo, en faisant faire des adductions d'eau...etc. Il a un cinéma dont le produit lui sert à reconstruire l'église, qui était d'adobes. Très modeste, son esprit de pauvreté est tel qu'il vit à côté de l'entrée du cinéma, dans un recoin séparé seulement par des planches disjointes et dont la porte est grande ouverte sur la rue... Départ vers Jiquilpan à l'aube dans un car bondé de rancheros blancs. On descend beaucoup. On passe par patrie du Gal Cardenas, un village d'adobes et briques avec une grande église, peuplé de rancheros blancs.