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Version actuelle datée du 5 juin 2018 à 12:27

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milieu de ce rude décor de pierre. Les jambes de nos rameurs - qui chantent par moment un rauque chant [illisible ?], sont de la même couleur noir luisant que les roches granitiques du désert.

Nous sommes assis sur l'un des sommets des pylônes : le Nil autour de nous semble fermé comme un lac, avec tout autour des cimes de pierre hérissées. Des chants d'oiseaux. - Thot, le dieu à tête d'ibis, sculpté sur ce pylône. Quelques arabes assis sur la grande plate-forme. - Les oiseaux, des moineaux ont leur nid dans les interstices des blocs. - Nous revenons vers la crique avec nos 4 rameurs en turban : le désert derrière les rudes promontoires de pierre noirâtre est tout en or. C'est la magnifique lumière de 9h1/2 en ce moment : une brise légère caresse le fleuve d'un vert doré. Charme de ce Zéphyr, dieu de l'air mouvant. Belles dents de ces nubiens. - Tout à l'heure derrière Philae, vers l'autre rive, vue un panache de palmier qui sortait de l'eau : Je me trompe : nous ne retournons pas à la crique, nous allons au barrage, vers l'Ouest. Nous passons d'énormes roches, rappelant en plus doré celles de Ploumenac'h.

Le barrage, vraiment un travail monumental, un travail de Pharaons modernes. Il y a une ligne de trolleys, de petits chariots à un large siège où l'on peut s'asseoir deux à deux, dos à deux, et que deux indigènes, des jeunes poussent. Frances et moi nous entreprenons de faire l a promenade à pied. Une des pertes d'eau bouillonne magnifiquement, avec un embrun d'argent qui se nuance de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. L'eau s'enfuit par des voies multiples à travers les rochers qui demeurent de l'ancienne cataracte, aujourd'hui