Différences entre versions de « 4:51:4475 »
Ligne 10 : | Ligne 10 : | ||
jolies de ci de là. Au pied une lisière marine toute |
jolies de ci de là. Au pied une lisière marine toute |
||
basse avec des maisons. Par instants une coupure |
basse avec des maisons. Par instants une coupure |
||
− | plus profonde formant vallée. |
+ | plus profonde formant vallée. La silhouette du |
− | sommet hérissée |
+ | sommet hérissée [illisible] de bosses et de rochers |
+ | de larges lits de torrents qu'en bas un pont |
||
+ | franchit et que bordent des parapets. Nous |
||
+ | allons entrer dans le bassin oriental de la |
||
+ | Méditerranée : nous sommes déjà presque |
||
+ | en Orient. La matinée d'ailleurs reste fraîche |
||
+ | excepté sur la partie du pont où le soleil |
||
+ | donne à plein et qui est pour l'instant |
||
+ | tribord, du côté de la Sicile. Non, il y a |
||
+ | une haute maison blanche et pas de phare, à |
||
+ | moins que cette maison isolée que domine |
||
+ | qque chose ne soit le phare. Ce ne doit du |
||
+ | reste pas être le cap Spartivento, car au delà |
||
+ | une autre longue ligne de terrain s'enfonce |
||
+ | en s'aplatissant dans la mer. Le chemin de |
||
+ | fer suit le rivage : nous voyons passer des trains. |
||
+ | Et toujours les mouettes. |
||
+ | |||
+ | Il est dis heures et demie. La Sicile a |
||
+ | disparu derrière nous, mais nous longeons encore |
Version du 6 mai 2016 à 11:54
toujours menacée.
Du côté italien nous arrivons à la pointe du cap Spartivento qui descend d'un saut brusque dans la mer, comme un cap Fréhel et qui a si je ne me trompe, un phare à sa pointe. Toute une région en taupinières pointues comme labourées farouchement par d'énormes taupes, de petits bouts de verdures dans les replis, de rares touches de vert jolies de ci de là. Au pied une lisière marine toute basse avec des maisons. Par instants une coupure plus profonde formant vallée. La silhouette du sommet hérissée [illisible] de bosses et de rochers de larges lits de torrents qu'en bas un pont franchit et que bordent des parapets. Nous allons entrer dans le bassin oriental de la Méditerranée : nous sommes déjà presque en Orient. La matinée d'ailleurs reste fraîche excepté sur la partie du pont où le soleil donne à plein et qui est pour l'instant tribord, du côté de la Sicile. Non, il y a une haute maison blanche et pas de phare, à moins que cette maison isolée que domine qque chose ne soit le phare. Ce ne doit du reste pas être le cap Spartivento, car au delà une autre longue ligne de terrain s'enfonce en s'aplatissant dans la mer. Le chemin de fer suit le rivage : nous voyons passer des trains. Et toujours les mouettes.
Il est dis heures et demie. La Sicile a disparu derrière nous, mais nous longeons encore