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Autour de moi, dans le silence redevenu
 
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plus profond, j'ai cru entendre je
 
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ne sais quels murmures de voix
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ne sais quels murmures de voix émanées
[illisible] d'êtres invisibles, qui disaient :
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d'êtres invisibles, qui disaient :
 
- Allons, maintenant, il n'y a
 
- Allons, maintenant, il n'y a
 
plus que nous chez nous. A nous d'être,
 
plus que nous chez nous. A nous d'être,
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puissances mystérieuses de la terre, des
 
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bois et de la nuit, toutes les fées de ce
 
bois et de la nuit, toutes les fées de ce
royaume de féerie qui reprenaient
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royaume de féerie qui reprenaient possession

Version actuelle datée du 16 février 2018 à 16:36

6 [seument?] nous, mais toute cette terre et tout ce ciel, et toutes les humanités d'avant nous, et toutes celles qui nous suivront. - Mais ! en vérité, que sera le monde, lorsque pas un angélus n'y tintera plus ! Et est-il donc vrai que ce jour-là se lèvera jamais ? ... Aussitôt que l'angelus de Paimpont s'est tu, j'ai éprouvé une impression singulière, et que je veux noter. Il m'a semblé - oui, en vérité, - il m'a semblé que l'étang, que la forêt, que tout le vaste pays, toute l'immense nature boisée qui nous enveloppait, n'attendaient que ce signal, je veux dire l'expiration du dernier tintement de cloche dans l'espace. Autour de moi, dans le silence redevenu plus profond, j'ai cru entendre je ne sais quels murmures de voix émanées d'êtres invisibles, qui disaient : - Allons, maintenant, il n'y a plus que nous chez nous. A nous d'être, de vivre et de régner. Et c'étaient, j'en suis sûr, toutes les puissances mystérieuses de la terre, des bois et de la nuit, toutes les fées de ce royaume de féerie qui reprenaient possession