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presque toute la nuit et les jeunes gens
 
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se faisaient des farces : on prenait des
 
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Version actuelle datée du 14 novembre 2017 à 14:30

218 restait bon pendant 7 semaines. On aimait beaucoup ce plat que l'on hachait menu : c'était le principal repas du jeudi et du dimanche. Trois fois la semaine on jeûnait.

Pendant les gras, on tuait une vache grasse, un veau et deux cochons. Et il y avait jusqu'à 120 personnes qui passaient se goberger dans les maisons riches comme chez les Gélard. Les prêtres aussi étaient invités. C'était aussi l'époque des gwadigennon, avant le carême, les Seiz Sûn. Au pauvre on donnait une gwadegen nouée des deux bouts et un grand pot de soupe. Le samedi soir, c'était noz ar gwadigenno, pendant laquelle on mangeait et buvait presque toute la nuit et les jeunes gens se faisaient des farces : on prenait des vessies gonflées et leur attachait cela aux basques. Souvent ils s'en revenaient ainsi le matin, et l'on disait :

- Sel [illisible] zo o retorn deuz noz ar gwadigenno.

(Je suis contente de mon sort : je n'ai jamais envié personne, dit Marie-Cinthe, dans un de ces commentaires perpétuels dont elle accompagne chacun de ses récits.)

Redek ar Morillon. C'était pour s'amuser des gens qui n'avaient pas l'esprit subtil. On abordait l'un deux :