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Mille remerciments de votre bienveillante lettre. Les membres de la commission des Beaux Arts que j’ai vus sont ravis de votre promesse. Ils vous écriront à ce sujet. |
Mille remerciments de votre bienveillante lettre. Les membres de la commission des Beaux Arts que j’ai vus sont ravis de votre promesse. Ils vous écriront à ce sujet. |
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− | Vous ne serez pas seul à exposer. Vous tiendrez la tête, cela va de soi, mais vous aurez un cortège |
+ | Vous ne serez pas seul à exposer. Vous tiendrez la tête, cela va de soi, mais vous aurez un cortège & un cortège assez nombreux. |
Quant au choix des objets, nul, mon Père, ne peut le faire mieux que vous. On m’a paru tenir à avoir en outre, si c’est possible, les plans de vos diverses fouilles (Poitiers, Jazeneuil, Sanxay, etc) que vous commenteriez de vive voix. |
Quant au choix des objets, nul, mon Père, ne peut le faire mieux que vous. On m’a paru tenir à avoir en outre, si c’est possible, les plans de vos diverses fouilles (Poitiers, Jazeneuil, Sanxay, etc) que vous commenteriez de vive voix. |
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− | Je pars de Niort jeudi matin avec Mme Berthelé, pour aller passer dans ma famille à Château Thierry une partie des dix jours de congé que la préfecture m’a accordés. Je ne pourrai à mon très grand regret vous voir à Poitiers en allant |
+ | Je pars de Niort jeudi matin avec Mme Berthelé, pour aller passer dans ma famille à Château Thierry une partie des dix jours de congé que la préfecture m’a accordés. Je ne pourrai à mon très grand regret vous voir à Poitiers en allant. A la Sorbonne, je vous applaudirai & je vous questionnerai. Et le 15, je ferai tout mon possible pour dérober un jour à mes parents et ainsi faire route avec vous de Paris à Poitiers puisque vous avez l’amabilité de me le permettre. Songez donc |
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− | Transcrit par CORDEAU Dorine |
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Niort, le 4 avril 1882
Mon Révérend Père
Mille remerciments de votre bienveillante lettre. Les membres de la commission des Beaux Arts que j’ai vus sont ravis de votre promesse. Ils vous écriront à ce sujet. Vous ne serez pas seul à exposer. Vous tiendrez la tête, cela va de soi, mais vous aurez un cortège & un cortège assez nombreux. Quant au choix des objets, nul, mon Père, ne peut le faire mieux que vous. On m’a paru tenir à avoir en outre, si c’est possible, les plans de vos diverses fouilles (Poitiers, Jazeneuil, Sanxay, etc) que vous commenteriez de vive voix. Je pars de Niort jeudi matin avec Mme Berthelé, pour aller passer dans ma famille à Château Thierry une partie des dix jours de congé que la préfecture m’a accordés. Je ne pourrai à mon très grand regret vous voir à Poitiers en allant. A la Sorbonne, je vous applaudirai & je vous questionnerai. Et le 15, je ferai tout mon possible pour dérober un jour à mes parents et ainsi faire route avec vous de Paris à Poitiers puisque vous avez l’amabilité de me le permettre. Songez donc