Différences entre versions de « 8:56:5470 »
Sauter à la navigation
Sauter à la recherche
Ligne 5 : | Ligne 5 : | ||
J’apprends une chose renversante : la Commission des Beaux Arts de l’exposition de Niort ne vous a pas encore écrit pour vous demander d’exposer chez nous quelques-uns des objets trouvés par vous dans ces fouilles qui sont la gloire de notre Poitou. Je ne m’explique pas cet oubli, car il a été maintes fois question dans les réunions de la Commission de vous demander de nous faire cet honneur. |
J’apprends une chose renversante : la Commission des Beaux Arts de l’exposition de Niort ne vous a pas encore écrit pour vous demander d’exposer chez nous quelques-uns des objets trouvés par vous dans ces fouilles qui sont la gloire de notre Poitou. Je ne m’explique pas cet oubli, car il a été maintes fois question dans les réunions de la Commission de vous demander de nous faire cet honneur. |
||
− | Me permettez-vous d’espérer, mon Révérend Père, que vous pardonnez jésuitiquement à mes collègues leur oubli & que dans la partie rétrospective de l’exposition Niortaise le nom qui brillera avec le plus d’éclat sera le vôtre. C’est le plus vif désir de celui que vous écrit comme celui de tous les membres de la |
+ | Me permettez-vous d’espérer, mon Révérend Père, que vous pardonnez jésuitiquement à mes collègues leur oubli & que dans la partie rétrospective de l’exposition Niortaise le nom qui brillera avec le plus d’éclat sera le vôtre. C’est le plus vif désir de celui que vous écrit comme celui de tous les membres de la |
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | |||
− | Transcrit par CORDEAU Dorine |
Version du 16 octobre 2017 à 17:31
Niort, le 30 mars 1882
Mon Révérend Père
J’apprends une chose renversante : la Commission des Beaux Arts de l’exposition de Niort ne vous a pas encore écrit pour vous demander d’exposer chez nous quelques-uns des objets trouvés par vous dans ces fouilles qui sont la gloire de notre Poitou. Je ne m’explique pas cet oubli, car il a été maintes fois question dans les réunions de la Commission de vous demander de nous faire cet honneur.
Me permettez-vous d’espérer, mon Révérend Père, que vous pardonnez jésuitiquement à mes collègues leur oubli & que dans la partie rétrospective de l’exposition Niortaise le nom qui brillera avec le plus d’éclat sera le vôtre. C’est le plus vif désir de celui que vous écrit comme celui de tous les membres de la