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Version actuelle datée du 4 juillet 2017 à 14:53

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Notules egyptiennes

Quand vous voguez le long du Nil, vous traversez les champs du sommeil, sur chaque rive. Ce sont les longs champs d'opium tout le long de la rive. Les pavots qui fournissent le poison enchanté dressent leurs fleurs tout le long de la rive et semblent sous le soleil des flammes multicolores sur le bleu profond du ciel. Tout le pays pendant des lieux et des lieux, le long du fleuve, est tout rayonnant de leurs couleurs. Ils sont les grands calices du sommeil, couleur de rose ; de lilas, de blanc pur. Impossible de voir une plus riche, une plus somptueuse moisson de fleurs. Mais il n'est pas sage de les cueillir. Même à ce moment de leur floraison, leur beauté est nuisible. Et l'influence assoupissante de leurs pétales s'insinue dans l'air même à travers la fleur. Les Egyptiens ont bien raison d'appeler cette mystérieuse fleur qui endort l'être "le père du sommeil".

C'est surtout à Ballás que sont faites les jarres avec lesquelles les femmes vont puiser l'eau. Aussi, du nom de la ville, les appelle t-on généralement ballás. - Kénah est célèbre pr ses goullas, faites de fine argile qu'on ne trouve que dans son voisinage. Cet art n'a pas changé depuis les Pharaons. Le potier mélange avec l'argile mouillée, des cendres passées au tamis et un peu d'herbe d'affaffa (notre luzerne, si je ne me trompe). Le potier tourne à la roue, à la manière ancienne.