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Version actuelle datée du 9 juin 2017 à 12:40

Saint-Jean, un peu au-dessous du fantun (prononciation locale) de funtun Meriadek. C'est cette fontaine Saint-Jean, et non celle que l'on m'avait dit d'abord, qui fournit de l'eau à la Vommen du cimetière : il y a un canal souterrain, eur gorzenn. Autrefois cette fontaine était fermée par une porte aujourd'hui brisée, qui empêchait les bestiaux d'en salir l'eau en y allant boire. Après notre visite à Pont ar Gler, nous sommes allés par un délicieux chemin ombragé vers la grève Saint-Jean, à travers les aires des manoirs de Treveanou et surtout du délicieux Courôn, dont la fermière nous a guidés et nous a fait passer par sa maison. Nous avons suivi toute la chaussée de galet qu'une forte

marée a lancé un jour comme une énorme vague

de pierres (il y a quelques dix ou vingt ans) sur la grève autrefois toute sablonneuse, et nous sommes rentrés déjeuner à Saint-Jean, comme midi sonnait, par la grand-route qui mène au bourg sur le versant oriental du ravin. Après déjeuner au cimetière, sur les tombes aux inscriptions grossières en relief, j'ai relevé les noms de Marzin, de Landouèr, de Barazèr... etc. Puis, plus heureux que Tiercelin naguère, nous avons obtenu malgré l'affluence de visiter le trésor. Le recteur est venu lui-même nous exhiber chaque pièce, d'abord la croix de vermeil, vraiment surprenante, puis l'admirable calice de vermeil offert par la reine Anne ou, sur son désir, par sa fille Claude de France, puis le reliquaire d'argent massif du bras de saint Mériadek, puis la tête de saint Maudez qu'un