Différences entre versions de « 4:48:3984 »
m (A protégé « .NDI.NDczMA » ([Modifier=Autoriser uniquement les administrateurs] (infini))) |
|||
(2 versions intermédiaires par 2 utilisateurs non affichées) | |||
Ligne 4 : | Ligne 4 : | ||
héroïne cornouaillaise qui avait fourni |
héroïne cornouaillaise qui avait fourni |
||
matière à beaucoup d'écrivains. Lorsque la |
matière à beaucoup d'écrivains. Lorsque la |
||
− | + | presse des matelots abordait, elle saisissait |
|
sa hachette et les chassait jusqu'à leurs |
sa hachette et les chassait jusqu'à leurs |
||
bateaux. Une fois, un homme était |
bateaux. Une fois, un homme était |
||
Ligne 15 : | Ligne 15 : | ||
une cruche d'eau et, quand l'officier de |
une cruche d'eau et, quand l'officier de |
||
marine arriva avec ses hommes, elle était |
marine arriva avec ses hommes, elle était |
||
− | assise, les jambes nues, ses pieds se |
+ | assise, les jambes nues, ses pieds se balançant |
− | au dessus d'un Keeve ( |
+ | au dessus d'un Keeve ( ) |
attendant que l'eau bouillit. Le narrateur |
attendant que l'eau bouillit. Le narrateur |
||
de cette histoire dit à M. Harris : |
de cette histoire dit à M. Harris : |
||
Ligne 32 : | Ligne 32 : | ||
de la langue et la vieille langue |
de la langue et la vieille langue |
||
cornique - de bon aloi - sonnait dur sous |
cornique - de bon aloi - sonnait dur sous |
||
− | les poutres, comme les notes de trompettes |
+ | les poutres, comme les notes de trompettes d’airain |
où souffleraient des tempêtes ". Dolly Pentreath |
où souffleraient des tempêtes ". Dolly Pentreath |
Version actuelle datée du 28 février 2017 à 15:18
25 Dolly Pentreath (T. P's Weekly, 25 mai 1906). Dolly Pentreath était une grande héroïne cornouaillaise qui avait fourni matière à beaucoup d'écrivains. Lorsque la presse des matelots abordait, elle saisissait sa hachette et les chassait jusqu'à leurs bateaux. Une fois, un homme était réclamé par la loi et Dolly eut toujours " une tendresse " pour les gens " réclamés ". Il s'adressa à elle pour avoir de l'aide, et elle le cacha dans le trou d'une cheminée où il y avait de la place pour un homme à se tenir debout. Alors elle alluma un feu d'ajoncs, emplit une cruche d'eau et, quand l'officier de marine arriva avec ses hommes, elle était assise, les jambes nues, ses pieds se balançant au dessus d'un Keeve ( ) attendant que l'eau bouillit. Le narrateur de cette histoire dit à M. Harris : " Ils cherchèrent et ne trouvèrent aucun homme. Mais Dolly trouva sa langue et la laissa aller. Elle trouva ses gros souliers et les laissa voler. Et puis elle empoigna la hachette, et cela vida la maison. Dolly faisait le plus de bruit lorsqu'elle entendait le pauvre homme tousser dans sa cache. La fumée aromatique que dégageait l'ajonc en brûlant lui chatouillait la gorge et, bien que sa vie dépendit de son silence, il ne put le garder. A ce moment là, Dolly donnait de la langue et la vieille langue cornique - de bon aloi - sonnait dur sous les poutres, comme les notes de trompettes d’airain où souffleraient des tempêtes ". Dolly Pentreath