Différences entre versions de « 4:48:4015 »

De Transcrire
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
(Page créée avec « 56 10 heures. Une matinée splendide, avec suffisamment de vent pour rafraîchir. Nous sommes à Quinipily. - On prend, au sortir de Baud, la route qui mène à la gare :... »)
 
m (A protégé « .NDI.NDc2MQ » ([Modifier=Autoriser uniquement les administrateurs] (infini)))
 
(2 versions intermédiaires par 2 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
 
56
 
56
 
10 heures. Une matinée splendide, avec
 
10 heures. Une matinée splendide, avec
suffisamment de vent pour rafraîchir.
+
suffisamment de vent pour la rafraîchir.
 
Nous sommes à Quinipily. - On prend, au
 
Nous sommes à Quinipily. - On prend, au
sortir de Baud, la route qui mène à la gare :
+
sortir de Baud, la route qui mène à la gare ;
 
puis, au bas de la côte, un petit chemin, planté
 
puis, au bas de la côte, un petit chemin, planté
 
de beaux hêtres, s'amorce à la grand'route, descendant
 
de beaux hêtres, s'amorce à la grand'route, descendant
Ligne 30 : Ligne 30 :
 
la vasque : un petit lavoir aux pierres sans ordre
 
la vasque : un petit lavoir aux pierres sans ordre
 
est au pied de cette vasque, et elle se dresse au-dessus,
 
est au pied de cette vasque, et elle se dresse au-dessus,
représentant sa partie arrondie : elle est haute
+
présentant sa partie arrondie : elle est haute
 
d'environ 1 mètre 50, taillée dans un seul énorme
 
d'environ 1 mètre 50, taillée dans un seul énorme
 
bloc de granit, et cela très finement. C'est
 
bloc de granit, et cela très finement. C'est
dans cette cuve, ce bain, que l'on se plongeait et
+
dans cette cuve, ce bain, que l'on se plongeait, et
 
l'on y pouvait prendre une vraie ablution
 
l'on y pouvait prendre une vraie ablution

Version actuelle datée du 7 février 2017 à 17:03

56 10 heures. Une matinée splendide, avec suffisamment de vent pour la rafraîchir. Nous sommes à Quinipily. - On prend, au sortir de Baud, la route qui mène à la gare ; puis, au bas de la côte, un petit chemin, planté de beaux hêtres, s'amorce à la grand'route, descendant ds un délicieux vallon secret, avec un moulin à vent à droite, un étang fleuri de nénuphars au fond. La route suit la chaussée de cet étang, laquelle domine un vieux moulin à eau en contre-bas, l'ancien moulin banal de Quinipily. La route contourne, à partir de cet endroit, les murs qui ceignaient la demeure des comtes de Lannion. On arrive à une entrée monumentale dont les deux piliers subsistent encore, l'un deux à droite supportant une urne couronnée de flammes. On entre par là dans la cour en pente du manoir sans gd intérêt, aujourd'hui transformé en ferme. La Vénus est là, à droite du pignon de la ferme, dans un courtil entouré d'une haie d'aubépine et planté de jeunes et vieux pommiers, - très en pente. L'édicule est bâti à mi-côteau : derrière, se hausse la colline abrupte. A gauche, sur la hauteur, une ligne de huit hauts sapins semblent protéger la déesse : à droite une jeune pinière escalade le côteau escarpé. Le palier d'herbe où se dresse l'édicule est tout imbibé par l'eau qui s'échappe abondamment de la vasque : un petit lavoir aux pierres sans ordre est au pied de cette vasque, et elle se dresse au-dessus, présentant sa partie arrondie : elle est haute d'environ 1 mètre 50, taillée dans un seul énorme bloc de granit, et cela très finement. C'est dans cette cuve, ce bain, que l'on se plongeait, et l'on y pouvait prendre une vraie ablution