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de Bédouin nous ouvre la porte, nous montons
 
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un escaler de bois, et sous nous voici
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étendue une image colossale du pharaon, à
 
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Version actuelle datée du 22 janvier 2017 à 19:11

46 guide, j'aurais vu que, dans ces palmeraies, les grandes collines de décombres, les restes de maisons en briques, qques blocs de granit et des tessons indiquent les ruines de Memphis, - de Memphis la plus ancienne ville d'Egypte qui existait peut-être avant Ménès qui passe pour son fondateur. Ce fut Ménès qui détourna, dit-on, le cours du Nil qui passait alors plus à l'Ouest, presque au pied du désert. Cela lui permit de donner plus d'espace à sa ville qui, au temps d'Heidote, était encore la plus grande d'Egypte. Une partie de cet espace était rempli, selon Diodore, par le lac Akhérusien. Mais c'est bien à Memphis que nous sommes. Ces palmiers plongent leurs racines dans la terre sablonneuse qui a jadis porté la grande ville pharaonique, - la ville dont il ne reste plus d'autres traces que des débris épars, une pierre, deci delà, avec des restes d'hiéroglyphes ; Dans un creux plein d'eau que prolonge un arpent de trèfle, un Sphynx à la tête magnifique de grandeur de calme, peut-être encore un Rhamsès II. Ce Rhamsès II, l'ubique, l'éternel, le voici en une statue colossale que l'on a abrité à l'intérieur de quatre murs de boue que l'on prendrait d'abord pour une maison arabe : une espèce de Bédouin nous ouvre la porte, nous montons un escalier de bois, et sous nous voici étendue une image colossale du pharaon, à la tête vraiment belle, avec ses larges yeux en amande, sans indications de prunelles, son nez un peu sémitèque, ses lèvres un peu épaisses et sensuelles sur qui semble flotter un sourire. Une de ses jambes est brisée. Un glaive orné est passé à sa ceinture. Son nombril est indiqué au dessus de l'espèce de jupe en