Différences entre versions de « 4:45:3351 »
Ligne 14 : | Ligne 14 : | ||
commença à se passionner pour le théâtre |
commença à se passionner pour le théâtre |
||
populaire. On jouait la comédie sans cesse |
populaire. On jouait la comédie sans cesse |
||
− | à Pluzunet à cette époque. Les vieux |
+ | à Pluzunet à cette époque. Les vieux "comédiancher" |
d'alors étaient Le Houaren et surtout |
d'alors étaient Le Houaren et surtout |
||
Jean Guélou. Il était venu à Pluzunet |
Jean Guélou. Il était venu à Pluzunet |
||
Ligne 23 : | Ligne 23 : | ||
Il y avait encore un certain Ménager, Jean |
Il y avait encore un certain Ménager, Jean |
||
Le Ménager, le père de Bertrand ; il était |
Le Ménager, le père de Bertrand ; il était |
||
− | + | fournier à Pluzunet : il était antérieur à |
|
Guélou, mais ils se lièrent tous deux. |
Guélou, mais ils se lièrent tous deux. |
||
Il est question de lui dans le prologue de |
Il est question de lui dans le prologue de |
Version du 6 janvier 2017 à 16:42
s'est abstenu de s'enivrer comme chaque dimanche. Il est maçon de son métier. Il est originaire de Pluzunet. Il est complètement illettré : il a cependant appris tout seul à lire le breton et même le français. Il n'a jamais été à aucune école. Il a été au service où il a fait cinq ans, dans le 71e de ligne : il était à Metz pendant la guerre, fut prisonnier en Prusse, puis versé au 9e provisoire et enfin versé au 22e de ligne. C'est à l'armée qu'il a appris un peu de français.
C'est à l'âge de 18 ans qu'à Pluzunet Il commença à se passionner pour le théâtre populaire. On jouait la comédie sans cesse à Pluzunet à cette époque. Les vieux "comédiancher" d'alors étaient Le Houaren et surtout Jean Guélou. Il était venu à Pluzunet de Pedernic ; il était charpentier de son métier et était venu s'installer au Loc. Il était fou de tragédie. Ce fut lui qui ranima le goût des représentations dans le pays. Il y avait encore un certain Ménager, Jean Le Ménager, le père de Bertrand ; il était fournier à Pluzunet : il était antérieur à Guélou, mais ils se lièrent tous deux. Il est question de lui dans le prologue de Sainte-Triphine. Ce furent les deux metteurs en train. Jean Guélou avait connu le monde, il avait assisté à des représentations