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36 soumis aux pieds de la statue du saint. De nouveau elle alla trouver M. Legoff. - St Brieuc vous récompensera, lui dit-elle, pour tout moyen de persuasion Et le sculpteur se laissa , en effet, persuader. Et la promesse de sœur Marie-Françoise aussi se réalisa. Quelques années plus tard, elle demandait à M. Legoff : - Combien aviez-vous d'ouvriers, quand vous avez commencé la statue de St Brieuc ? - Quatre, ma sœur. - Et combien en avez-vous aujourd'hui ? - Vingt-cinq. Chiffres éloquents, n'est-il pas vrai ? Sœur Marie-Françoise, encouragée, se montrait, [illisible], insatiable. Le Goff la vit reparaître : - Ah ! mon bon M. Legoff, il me manque une chose encore : deux colonnes en bois sur lesquelles je puisse allumer le cierge de chaque côté de St Brieuc, dans les grandes circonstances. Elle espérait que la supérieure aurait accepté de payer les colonnes. Mais, lorsque M. Legoff les apporta, la supérieure gronda sœur Marie-Françoise, en criant qu'elle n'aurait pas dû les commander, qu'en tout cas, elle, elle ne les paierait pas. Sœur Marie-Françoise navrée, rapporta cette réponse au sculpteur. Celui-ci la consola :