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Version actuelle datée du 14 septembre 2020 à 13:19
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Sortie du 1er Mars 1942 (M'Bidjem)
[trait horizontal centré]
Cette fois-ci, sortant de la presqu'ile proprement dite, je décide d'aller faire un tour du coté de la Tamna, au nord de Pout, et de pousser jusqu'au fort de M'Bidjem, construit sous Faidherbe, et dont Villard a parlé au cours de ses conférences à l'Institut d'Afrique.
Je couche à Pout pour pouvoir partir dès l'aube, car à pied, la route est longue. M. Corbeil doit arriver le matin seulement et visiter les rebords calcaires à l'ouest de la Tamna.
Départ au petit jour. La route est tantôt dure (argile séchée) tantôt dans le sable. Traversé des bois au nord-ouest de Sène. Après les bois, le terrain argileux devient plat et la Tamna, complètement à sec, apparait à droite. Au point de vue préhistoire, rien jusqu'à ce qu'on attaque le pied des collines calcaires, coupés de [ravinaux]. Quelques silex sur le sommet, l'ancienne route de Faidherbe arrive dans le sable à Diander Guedj.
C'est enfin M'Bidjem, petit village dominé par les ruines de son fort, dont je relève les dimensions et le croquis des quatre faces pour les montrer à Villard. Aux alentours du fort, les éclats de silex commencent à se faire nombreux. Pas de pièce typique.
Les découvertes vont se multiplier sur le trajet du Fort au Gué. La région a dû être de tous temps une zone de passage, car le gué où les Français des années 1860 ont construit la levée et le pont de rôniers, aujourd'hui détruit en partie, est l'endroit le plus étranglé du lac.
Je note plusieurs emplacements subactuels sur la route qui a remplacé la route dans le sable. A l'endroit où la rupture de pente est la plus sensible vers le gué, un gisement néolithique