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C'est d'ailleurs confirmé en partie par R. Furon (Introduction à la géologie du Soudan occidental, Bull. Ag. Géné. du Col. 1932, p. 54) quand il dit : "D'après les indigènes, le Ouadou ne rejoindrait pas le Kolimbiné et irait se perdre dans les sables du Sahel". Ne serait-ce pas plutôt à la mare de Toya? Question intéressante à résoudre... Pressés par le temps, nous repartons tard de Toya et la nuit nous prend bien avant Segala N'Di. Coucher à Kayes.

26 Janvier 1948 (Kayes- Kidira)

"Encore une bonne journée pour la science !" comme dirait M. Monod. Matinée en palabres pour pneus, chambres à air, essence. Départ tard, l'après midi. Pannes. Routes épouvantables. On réussit à passer le bac de Nayes avant qu'il ne soit trop tard (il fait nuit depuis longtemps). Coucher à Kidira à la case du D.N. Nous n'avons pas eu le temps de nous arrêter en route. Que de temps n'aura -t-on pas perdu au cours de cette mission pour des futilités ! (Pour le trajet, voir p. 9. Carte)