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Version du 21 juin 2019 à 15:23
Sortie du 1er Mars 1942 (M'Bidjern)
Cette fois-ci, sortant de la presqu'ile proprement dite, j'ai décidé d'aller faire un tour du coté de la Tamna, au nord de Pout, et de pousser jusqu'au fort de M'Bidjern, construit sous Faidherbe, et dont Villard a parlé au cours de ses conférences à l'Institut d'Afrique.
Je couche à Pout pour pouvoir partir dès l'aube, car à pied, la route est longue. M. Corbeil doit arriver le matin seulement et visiter les rebords calcaires à l'ouest de la Tamna.
Départ au petit jour. La route est tantôt dure (argile séchée) tantôt dans le sable. Traversé des bois au nord-ouest de Sène. Après les bois, le terrain argileux devient plat et la Tamna, complètement à sec, apparait à droite. Au point de vue préhistori, rien jusqu'à ce qu'on attaque le pied des collines calcaires, compris de ruisseaux. Quelques silex sur le sommet, l'ancienne route de [illisible] arriva dans le sable à Diander Guedji. C'est enfin M'Bidjern, petit village dominé par les ruines de son port, dont y relève les dimensions et les croquis de quatre faces pour les montrer à Villard. Aux alentours du port les éclats de silex commencent à se faire nombreux. Pas de pièces typique. Les découvertes vont se multiplier sur le trajet du Fort au Gué. La région a dû être de tous temps une zone de passage, car le gué où les Français des années 1860 ont construit la levée et le pont de rosiers, aujourd'hui détruit ou parti, est l'endroit le plus étrange du lac. Je note plusieurs emplacements subactuels sur la route qui a remplacé la route dans le sable. A l'endroit ou la rupture du pont est la plus sensible vers gué, un gisement néolithique