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Version actuelle datée du 14 mai 2019 à 15:03

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lement, une représentation paysanne organisée par des artisans du lieu.

Comme nous revenions, ce matin 1er octobre, dans la ténèbre matinale vaguement éclairci par un commencement d'aube encore indécise, Gélard, devant la silhouette du chateau de la Roche-Jagu de l'autre côté de la rivière, me dit qu'il y a là, à la porte d'entrée, derrière la porte, une herse féodale, sauf qu'au lieu de se baisser et de se hausser, elle roule sur des gonds. L'homme qui arrive à la fermer en la saisissant par le second avant-dernier barreau, du côté des gonds, passe pour un être d'une force herculéenne. C'est une épreuve que les gars du pays ne manquent pas de tenter, pour tâcher de gagner un brevet de force.

Dans le train, à Guingamp, deux femmes de Mousteruz, se rencontrent, se reconnaissant : l'une vient du Hâvre, l'autre est établie à Guingamp. La 1ère demande à la 2de

– Qu'est-ce que vous faites à Guingamp ?

– Oh ! J'ai une bonne place, répond-elle. Me zo o terc'hel ar verred (C'est moi qui tiens le cimetière). – Et elle dit cela d'un si joli ton calme.

Le sens de l'hospitalité et le dédain du lucre, ils l'ont plus conservé que partout ailleurs dans ce bon Trégor. Me rappeler notre arrivée à Ploézal, sous la pluie. Le vieux bourg triste, avec sa morne grange d'église, plus sinistre encore que celle de Penvénan et de même absence de tout style,