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de vieux pins très majestueux. Nous
 
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Version actuelle datée du 9 avril 2019 à 12:45

42e

Le matin, 22 mars 1905.

Visite de Lafond, directeur de l'Ecole des Beaux- Arts. Nous causons de Dudoret. Il a sur lui un mot très juste :

« C'est un poulain échappé qui bondit dans la carrière de l'art, et qui se fiche pas mal s'il a la queue correctement coupée... A Paris, il se roulait dans les fortifs et en a rapporté des croquis de souteneurs, de filles et d'apaches, tels qu'on eût dit que ce Breton de Locquenvel avait toujours vécu parmi cette racaille. »


bâti, dit l'inscription du fronton de la fenêtre du premier étage en 1597, par « Perine Ionchel, Dame de la Chasse. » Aux abords du chateau, qques maisons à pignon sur rue et à frises de mâchicoulis rappellent encore l'ancienne voie que devait suivre Chateaubriand. Nous plongeons dans un arrière-fond de cour, à droite, où se dessine un antique escalier extérieur à marches de pierre. J'écris ceci dans la jolie lumière bleutée, mi-violette, lumière de demi-deuil, au beau carrefour des routes de St Solain et d'Evran, qui forme une croix régulière, comme certaines avenues de Versailles, avec un taillis bordé de vieux pins très majestueux. Nous avons franchi Meillac, sur sa hauteur où un glas tintait. Vu des maisons à architecture bizarre, moitié pierres, moitié pisé. Un silence !... A peine qques pépiements