Différences entre versions de « 4:46:3646 »

De Transcrire
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
 
(Une version intermédiaire par un autre utilisateur non affichée)
Ligne 1 : Ligne 1 :
 
48
 
48
  +
 
manteau de pierre de la cheminée le long
 
manteau de pierre de la cheminée le long
 
duquel était suspendu le portez-arm où
 
duquel était suspendu le portez-arm où
 
l'on couchait le fusil comme le nom l'indique,
 
l'on couchait le fusil comme le nom l'indique,
 
et où l'on mettait les allumettes scloss
 
et où l'on mettait les allumettes scloss
(allumettes de [tiges] de chanvre, par paquets,
+
(allumettes de tiges de chanvre), par paquets,
 
les petites boites contenant les clous pour les sabots que
 
les petites boites contenant les clous pour les sabots que
l'on cloûtait durant les soirs d'[hivers?], quelquefois
+
l'on cloûtait durant les soirs d'hivers, quelquefois
 
une vie des Saints.
 
une vie des Saints.
   
 
L'aire de la maison était en terre battue.
 
L'aire de la maison était en terre battue.
On cassait la terre et on l'aplanissait, on y mettait des [cales?], on l'arrosait
+
On cassait la terre et on l'aplanissait, on y mettait des cales, on l'arrosait
 
abondamment et sur ce sol détrempé avaient
 
abondamment et sur ce sol détrempé avaient
 
lieu les danses de l'aire. Ces danses avaient
 
lieu les danses de l'aire. Ces danses avaient
Ligne 29 : Ligne 30 :
 
cuisine.
 
cuisine.
   
Il y avait aussi gweléo [leïne?] ou
+
Il y avait aussi gweléo leïnef ou
 
gwelio la chapelle, des lits comme nos lits
 
gwelio la chapelle, des lits comme nos lits
 
modernes, sauf que les rideaux étaient
 
modernes, sauf que les rideaux étaient

Version actuelle datée du 27 mars 2019 à 22:36

48

manteau de pierre de la cheminée le long duquel était suspendu le portez-arm où l'on couchait le fusil comme le nom l'indique, et où l'on mettait les allumettes scloss (allumettes de tiges de chanvre), par paquets, les petites boites contenant les clous pour les sabots que l'on cloûtait durant les soirs d'hivers, quelquefois une vie des Saints.

L'aire de la maison était en terre battue. On cassait la terre et on l'aplanissait, on y mettait des cales, on l'arrosait abondamment et sur ce sol détrempé avaient lieu les danses de l'aire. Ces danses avaient lieu le soir. On cassait la terre de l'aire, tous les deux, trois ans, dès que des trous trop grands s'étaient creusés, surtout là où l'on coupait le fagot à la serpe sur le billot (ar [pigoss?]. Au-dessus, il n'y avait aucun plancher de bois : le plafond entre chaque poutre on mettait un treillage de bâtons enveloppés de paille et on calfeutrait ce treillage avec du torchis (cales ou caraj, épluchures de lin) d'argile, de sorte qu'en dessus et en dessous tout n'était qu'argile. Ces plafonds d'ailleurs étaient solides : on y mettrait de forts tas de blé qu'ils soutenaient fort bien. On les blanchissait à la chaux, parfois, dans la cuisine.

Il y avait aussi gweléo leïnef ou gwelio la chapelle, des lits comme nos lits modernes, sauf que les rideaux étaient en bois avec un ciel de lit aplati. On les appelait la chapelle parce qu'ils avaient un peu cette