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Version actuelle datée du 27 mars 2019 à 22:26

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lits, un de chaque côté de l'âtre, se faisant face.

Ar C'homptouer, l'armoire, était en général à quatre portes, et à quatre armoires (armel) Puis il y avait l'arche (an arc'h) au bas bout de la maison : elle était très grande et servait à ramasser le froment : celle était fermée à clef à l'aide de grosses serrures. On l'ouvrait en soulevant le couvercle. — Pas d'escaliers, on avait une échelle pour monter au grenier. Le trou du grenier s'appelait ar scoutil (l'écoutille). La table venait s'appliquer à la fenêtre. La table était pleine jusqu'au bas et contenait un lit (ar gwele tôl) qui [ermait avec des [radets?]. Sur le bout de cette table était en permanence le pain, enveloppé dans une nappe (cf. ci-dessus) couvert par une manne d'osier (eur van) Au-dessus de la table était le listrier ou Kassed loaïo, le vaisselier aux cuillers : il était attaché aux solives sur poulie, pour lui permettre de monter ou de descendre. Il appelait les formes les plus variées dont les spécimens abondent encore. Contre un mur, une paroi de bois entre la table et la porte, ou le pied d'un lit, on attachait une sorte de dressoir suspendu qu'on appelait ar c'hassed scullo, la caisse aux écuelles. Chacun avait son écuelle et sa cuiller, marquées au couteau d'un signe quelconque. Les maîtres de maison et les domestiques avaient près de la fenêtre contre le mur une sorte de courroie fixée par des clous, avec des intervalles pour mettre les cuillers,