Différences entre versions de « 4:46:3630 »

De Transcrire
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
(Page créée avec « 32 en course, refusa à MM. Malroux et Levaillant, armateurs du Modeste, la lettre de marque qu'ils sollicitaient pour leur navire. Surcouf, le capitaine, atteignait sa 22... »)
 
 
(2 versions intermédiaires par un autre utilisateur non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
 
32
 
32
  +
 
en course, refusa à MM. Malroux et Levaillant,
 
en course, refusa à MM. Malroux et Levaillant,
 
armateurs du Modeste, la lettre de marque qu'ils
 
armateurs du Modeste, la lettre de marque qu'ils
Ligne 9 : Ligne 10 :
 
était prêt à partir. 30 hommes déterminés
 
était prêt à partir. 30 hommes déterminés
 
composaient l'équipage de l'Emilie — nom nouveau
 
composaient l'équipage de l'Emilie — nom nouveau
remplaçant celui du Modeste. Sur ces entrefaits,
+
remplaçant celui du Modeste. Sur ces entrefaites,
 
Surcouf reçoit l'ordre d'appareiller pour les iles
 
Surcouf reçoit l'ordre d'appareiller pour les iles
 
Seychelles et d'y acheter un cargaison de tortues,
 
Seychelles et d'y acheter un cargaison de tortues,
Ligne 16 : Ligne 17 :
   
 
Surcouf ne commandait pas, ainsi qu'il
 
Surcouf ne commandait pas, ainsi qu'il
l'avait désiré, un bâtiment armé en guere. L'Emilie,
+
l'avait désiré, un bâtiment armé en guerre. L'Emilie,
 
quoique l'on n'eût rien changé à son bord,
 
quoique l'on n'eût rien changé à son bord,
 
n'est plus qu'un navire armé en temps de guerre.
 
n'est plus qu'un navire armé en temps de guerre.
Il peut, il [?] combattu, [?] attaqué, car, en
+
Il peut, il doit combattre, s'il est attaqué, car, en
 
se laissant prendre, sous prétexte qu'il n'a pas
 
se laissant prendre, sous prétexte qu'il n'a pas
 
de lettre de marque, il déshonore son pavillon et
 
de lettre de marque, il déshonore son pavillon et
[ruine?] ses armateurs.. L'Emilie quitte le port,
+
ruine ses armateurs.. L'Emilie quitte le port,
le 3 sept. 1798, [muni?] d'un congé de navigation
+
le 3 sept. 1795, munie d'un congé de navigation
 
signé du gouverneur. De St Denis où elle fait escale
 
signé du gouverneur. De St Denis où elle fait escale
elle [se dirige?] sur Mahé. Le 15 sept. elle est en rade
+
elle se dirige sur Mahé. Le 15 sept. elle est en rade
sur l'ile Ste Anne : elle a volu à toutes voiles. [?]
+
sur l'ile Ste Anne : elle a volé à toutes voiles. Déjà
elle a embarqué qques tonneaux de [vivres?] des îles
+
elle a embarqué qques tonneaux de vivres des îles Seychelles,
Seychelles, lorsque ses vigies signalent 2 gros vaisseaux
+
lorsque ses vigies signalent 2 gros vaisseaux
 
faisant route dans la direction de son mouillage.
 
faisant route dans la direction de son mouillage.
Surcouf appareille sur le champ pour se dérober
+
Surcouf appareille sur le champ pr se dérober
à [ces?] deux adversaires : il conduit son navire à travers
+
à ces deux adversaires : il conduit son navire à travers
 
les écueils d'un archipel encore mal connu et
 
les écueils d'un archipel encore mal connu et
 
laisse loin derrière lui les vaisseaux ennemis.
 
laisse loin derrière lui les vaisseaux ennemis.
Où aller maintenant ? « A la côte de l'Est » dit
+
Où aller maintenant ? « A la côte de l'Est » dit Surcouf

Version actuelle datée du 27 mars 2019 à 14:04

32

en course, refusa à MM. Malroux et Levaillant, armateurs du Modeste, la lettre de marque qu'ils sollicitaient pour leur navire. Surcouf, le capitaine, atteignait sa 22e année. Actif, impatient, avec une inclination prononcée pour la guerre, brûlant de se signaler, il vit un acte d'injustice dans la mesure prise par le gouverneur. Cependant le bâtiment était prêt à partir. 30 hommes déterminés composaient l'équipage de l'Emilie — nom nouveau remplaçant celui du Modeste. Sur ces entrefaites, Surcouf reçoit l'ordre d'appareiller pour les iles Seychelles et d'y acheter un cargaison de tortues, de maïs, de riz, et d'autres denrées de 1ère nécessité indispensable à l'approvisionnement de l'Ile de France.

Surcouf ne commandait pas, ainsi qu'il l'avait désiré, un bâtiment armé en guerre. L'Emilie, quoique l'on n'eût rien changé à son bord, n'est plus qu'un navire armé en temps de guerre. Il peut, il doit combattre, s'il est attaqué, car, en se laissant prendre, sous prétexte qu'il n'a pas de lettre de marque, il déshonore son pavillon et ruine ses armateurs.. L'Emilie quitte le port, le 3 sept. 1795, munie d'un congé de navigation signé du gouverneur. De St Denis où elle fait escale elle se dirige sur Mahé. Le 15 sept. elle est en rade sur l'ile Ste Anne : elle a volé à toutes voiles. Déjà elle a embarqué qques tonneaux de vivres des îles Seychelles, lorsque ses vigies signalent 2 gros vaisseaux faisant route dans la direction de son mouillage. Surcouf appareille sur le champ pr se dérober à ces deux adversaires : il conduit son navire à travers les écueils d'un archipel encore mal connu et laisse loin derrière lui les vaisseaux ennemis. Où aller maintenant ? « A la côte de l'Est » dit Surcouf