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Version actuelle datée du 11 mars 2019 à 13:54

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d'Erin avaient, comme en Islande, devancé sur cette marge extrême de l'océan occidental, les aventuriers scandinaves. Les Sagas du Nord appelaient ce pays Irland it Mikla, la Grande-Irlande. Les Gallois aussi ont une place à revendiquer dans ces anciennes émigrations transatlantiques. Du moins conservent-ils la tradition des navigations occidentales de Madoc, le second des fils d'Owen Guynedd, un de leurs princes qui, fuyant les discordes intestines de sa propre famille, partit au XIIe siècle vers ces lointains parages et, dit-on, s'y établit. Puis ce furent les Scandinaves, puis les Vénitiens, et peut-être des Dieppois, enfin les Portugais, puis, sous les ordres de François Ier le florentin Verrazzano. C'est cette entreprise de découverte et de colonisation que Jacques Cartier, capitaine de navire de Saint-Malo demanda à continuer. 2 navires ayant chacun 67 hommes d'équipage furent mis à sa disposition. Il partit de St Malo, le 20 avril 1534 et n'y rentra que le 5 septembre. De la relation de ce 1er voyage, il n'y eut longtemps qu'une version italienne, (dans la collection de Ramusio) parue à Venise en 1556, retraduite en français pour paraître à Rouen en 1598.

Le dimanche de la Pentecôte, 16 mai, l'an 1535 » du commandement du capitaine et bon vouloir de tous, chacun se confessa, et recûmes tous ensemblement notre Créateur en l'église cathédrale de Saint- Malo. Après lequel avoir reçu, fûmes nous présenter au chœur de la dite église, devant révérend père en Dieu Monsieur de Saint-Malo, lequel en son état épiscopal nous donna sa bénédiction. » On partit le mercredi suivant : 3 navires : la Gde Hermine du port, 100 à six vingts tonneaux, où était le capitaine général (c'était la nef amirale avec Cartier à son bord) et pour maître Thomas Fromond. 2° La Petite Hermine du port (60 tonneaux) capitaine