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Dans ces familles d'Islandais, toutes les avances sont mangées avant que l'homme parte. Pendant son absence, la femme, les enfants végètent comme ils peuvent : "on va à la grève, chercher du goëmon, de la crevette. On travaille un petit coin de terre, on broie du lin qu'on vient acheter au marché de Paimpol et qu'on vend broyé le samedi suivant au marché de Plonezec "marc'had al lin " à un bonhomme de Plonézec qui fait ce commerce.
Dans la commune de Ploubazlanec, il y a des chefs de métairie qui vont à Islande, laissant à leurs femmes les soins de l'exploitation pendant leur absence. On n'y voit, le dimanche au bourg, que des femmes, des vieillards de 60 à 70 ans et des gamins. La pêche d'Islande est beaucoup plus dure que Terre Neuve, mais plus fructueuse et moins longue. Aussi les vieux fatigués par l'Islande s'engagent-ils encore pour Terre-Neuve.
Il arrive que les équipages en rentrant ne soient pas au complet. La mer a fait plus d'une victime. Les femmes cependant son là qui attendent leurs hommes. Alors ceux qui débarquent leur disent : – Ah'! ton homme est resté à bord pour garder le navire : il est gardien". Cependant le capitaine se rend au bureau