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plat où l'on a l'on a ses lignes enroulées. Ces longues,
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trois hommes (cette table s'appelle d'un nom
 
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un travail de bouchers : 1° le piqueur
 
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qui éventre ma morue; 2° le décolleur
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qui décapite la morue; et lui arrache les embailles
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Version actuelle datée du 4 mars 2019 à 15:37

50 /

des Islandais et on le saigne en lui fendant le cou. La langue on la jette dans le panier plat où l'on a l'on a ses lignes enroulées. Ces langues, le capitaine les compte toutes les 24 heures, et l'on sait ainsi combien de morues chaque homme a attrapées. Le sang de la morue est rouge : quelquefois le port est couvert de ce sang et les hommes eux-mêmes ont l'air de faire une besogne de massacre, tout ensanglantés. Le corps de la morue, on le jette dans le parc. Le parc est un cadre de bois que l'on fait sur le pont avec des madriers et qui peut contenir jusqu'à deux mille poissons. On pose sur ce cadre dans son milieu des planches en forme de table autour de laquelle travaillent trois hommes (cette table s'appelle d'un nom significatif, l'étal.) et les hommes y font un travail de bouchers : 1° le piqueur qui éventre la morue ; 2° le décolleur qui décapite la morue et lui arrache les entrailles 3° le trancheur, qui enlève l'épine dorsale. Ces gens-là sont aussi des pêcheurs : chaque fait tous ces métiers à son tour : on ne fait du reste cela que quand il n'y a pas de poissons à attraper. Quelquefois tous les parcs sont pleins et le pont lui-même avant qu'on